Stade Brestois, la course au maintien

Dimanche, les hommes d’Olivier Dall’Oglio auraient pu se mettre a l’abri en réussissant à s’imposer face à Lens. Manquant de réussite, les brestois traînent à la 15e place, tandis qu’ils ne restent, déjà, plus que 5 journées.

Illustration : "Stade Brestois, la course au maintien"

Si en cette fin de saison, certaines formations se montrent « ultra-motivés », cela ne semble pas être le cas des brestois qui avancent petit à petit, sans trop se fouler, et sans jamais vraiment se sauver. Les Bretons ne se sont d’ailleurs plus imposés depuis le 3 mars, contre Dijon, enchaînant matchs nuls et défaites. La solidité n’est plus au sein d’un vestiaire qui manque, peut-être, cruellement de leader. Mais pour pouvoir s’assurer une survie, au sein de l’élite du football français, il faudra redoubler de motivation dans ces dernières rencontres.

Saint-Étienne et Nice, pour redoubler d’efforts

Avec 37 points au classement, à seulement 6 points du Nîmes Olympiques, si le Stade Brestois ne renoue pas avec le succès et que ses concurrents directs trouvent la solution, la situation pourrait de suite devenir ingérable. Ainsi, ce dimanche, les hommes du Finistère ont rendez-vous en terre stéphanoise, pour affronter la formation de Claude Puel qui se montre assez convaincante depuis quelques matchs. Mais on l'a dit, et souvent répété, Saint-Étienne fait partie de ces adversaires prenables, avec qui il faut user d’efficacité. Ayant le maintien quasiment assuré, les Brestois ont tout à y gagner. Néanmoins, avec les absences de Jean Lucas et de Mounié pour suspension, ainsi que celle de Philippoteaux, la donne risque tout même d’être compliquée. Le 9 mai prochain, c’est face à Nice que la formation brestoise pourrait tout relancer. En effet, les niçois ont le maintien assuré, et ne semblent pas plus motivés que ça, en cette fin de saison, comme le revers subi face à Dijon peut en témoigner. Les bretons auront donc tout a gagner, s’ils sont solides, et précis dans le dernier tir.

Nantes, Montpellier et Paris pour douter

Mais le calendrier brestois est loin d’être des plus cléments. Si du côté de Sainté et de Nice, il n’y a pas de véritables objectifs, à Nantes, le schéma risque d’être totalement différent. Si les Canaris sont auteurs d’une saison décevante, Brest pourrait bel et bien se retrouver en difficulté, le 2 mai prochain, face à un vestiaire touchant la relégation du bout des doigts. Ils seront sûrement près à tout, et ce, jusqu’au bout, pour ne pas couler. Par ailleurs, le 16 mai prochain, c’est sur le chemin des montpelliérains que les brestois vont se retrouver. En effet, pour leur dernier match à l’extérieur, les brestois se déplacent dans l’Hérault, pour faire face à une dangereuse formation montpelliéraine, très offensive, n’ayant pas peur de se découvrir. Un pari risqué pour les hommes de Dall’Oglio. En effet, dans la course à la 5e place, la motivation est le mot d’ordre, et Montpellier en est une bonne représentation. Il faudra donc se méfier. Finalement, c’est lors de la dernière journée que le challenge s’avérera compliqué. Pour couronner le tout, c’est à domicile que les brestois recevront le géant Parisien. Cette saison, Paris est impériale à l’extérieur, et dans cette folle course au titre, nulle doute que jusqu’à la toute dernière journée, les prétendants à celui-ci, continueront à se déchirer. En somme, les brestois devront se montrer prudents, et devront assurer les matchs précédents.

Les places sont chères en Ligue 1, et pour mériter sa place, il faut tout donner sur le terrain. En espérant que le Stade Brestois en ait conscience, et ne l’apprenne pas à ses dépens.