Un olympico dos à dos

Pour le compte de la clôture de la 27e journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille recevait l’Olympique Lyonnais pour un choc des olympiques au sommet.

Illustration : "Un olympico dos à dos"

Sur la pelouse du Stade Vélodrome, les hommes de Rudi Garcia, avaient, ce dimanche soir, une victoire a allé chercher. C’est ainsi que dès le coup d’envoi, les lyonnais mettent aussitôt la pression sur le portier marseillais et sa défense. À la 21’, les efforts des Gones seront récompensés. Lancé par Depay, Paqueta centre vers la surface adverse, et trouvera finalement Toko Ekambi qui d’une reprise pied droit viendra crucifier les filets de Mandanda. Et après le premier quart d’heure de jeu les lyonnais ont l’avantage. C’est juste avant la pause que les rhodaniens craqueront, concédant un pénalty suite a une faute sifflée sur Paqueta, qui forcément, fera débat. D’un coup de pied ferme, l’international polonais, Milik, réussit a tromper Anthony Lopes et recoller au score. (44’)

Frustrés, les lyonnais retournent au vestiaire. Au retour de la pause, la motivation lyonnaise est toujours omniprésente et Memphis manquera de redonner l’avantage à son équipe, d’une frappe qui flirtera avec le poteau. Récupérant de suite après le ballon, Florian Thauvin centre dans la surface adverse pour trouver l’international polonais. Milik étant trop juste, le ballon trouvera Khaoui, démarqué sur le côté gauche. Une nouvelle fois, le ballon flirtera avec le poteau. (57’)

Revenu avec de meilleurs intentions et plus déterminés dans leur transmission de balle, les Marseillais se montrent plus dangereux. Et à vouloir récupérer la balle, les lyonnais se brûleront les ailes. À la 71’, Paqueta écopera de son deuxième carton jaune de partie suite à une faute réalisée sur Payet. À 20 minutes de la fin de la rencontre, les Gones sont réduits à onze. Même les 5 minutes de temps additionnels ne suffiront pas aux lyonnais à tuer le match. Pourtant bien servis par Cherki, Depay se retrouvera hors-jeu, et verra son but refuser par le corps arbitral. 

Au coup de sifflet final, les deux formations se quittent dos à dos et sous tension. Un résultat qui ne va finalement ravir ni l’OM, ni l’OL, qui laisse donc le Paris Saint-Germain demeurer à la 2e place.

ET L’ARBITRAGE ?

Présent en conférence de presse, Rudi Garcia s’est indigné de l’arbitrage et notamment du pénalty sifflé en faveur des Marseillais : « Je retiens qu'à priori je pensais qu'il y avait une règle, que quand le ballon touchait le corps et allait à la main, il n'y avait pas faute de main et pas penalty. Ce que je regrette, c'est le jaune, c'est ce que je vous disais parce que ça nous a mis à dix après. Mais je pense que c'est d'abord de notre faute et que si on avait continué à jouer le dernier quart d'heure de la première période, ça ne serait pas arrivé. Même si je pense qu'on est un peu le parent pauvre du VAR (il insiste sur le "du")... il ne peut être que masculin c'est pas possible, parce que si c'était une femme, il serait plus objectif, plus doux. Donc le VAR, pas la VAR. On est un peu le parent pauvre de ça. Mais ce soir, c'est d'abord de notre faute et de la faute de personne d'autre.»

Pour probablement sa dernière sur le banc phocéen, Nasser Larguet s’est plutôt montré satisfait du résultat arraché à domicile : « On était en pleine convalescence. On a trouvé une équipe généreuse. C'est un match référence pour moi sur le plan technique. Les joueurs ont continué à attaquer jusqu'à la fin. Je demandais à mes joueurs d'être prudents mais de continuer à attaquer jusqu'à la dernière minute. Un match est abouti quand vous le gagnez. On a souhaité trouver une assise collective, c'est de bon augure pour la suite. Maintenant, il faut enchaîner les victoires.»

En attendant, le haut du classement est plus serré que jamais, et le suspense quant à l’identité du futur champion de France ne cesse de se perpétuer. À 1 point de Paris, 1 point de Monaco et 2 points de Lille, si les Lyonnais souhaitent convoiter le titre ils devront tout donner pour ne plus perdre une seule rencontre. Côté phocéen, les hommes de Larguet retombent à la 7e place.