Après une édition 2022-2023 de tous les records en Ligue 1, la première moitié de la saison 2023-2024 a déjà généré son lot de commentaires au regard du spectacle proposé. Au global, moins de buts ont été marqués et les formations les plus solides défensivement semblent prendre le pas sur leurs concurrents les moins affûtés dans leur propre surface. Alors que ce sujet est au cœur des débats concernant le championnat de France, dans quelle mesure les performances défensives ont-elles réellement contribué à rebattre les cartes et ainsi modifier l’ordre établi en Ligue 1 à certains échelons ?
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Partout dans l’hexagone, la manière d’aborder les rencontres en cette fin d’année 2023 semble avoir changé quelque peu. A l’image de formations telles que l’OGC Nice, le LOSC ou encore le Stade Brestois dans une moindre mesure, la réussite défensive apparaît comme le maître-mot du succès cette année. Les coachs les plus exigeants en la matière voient leur équipe se classer de la meilleure des manières, tandis que bien des critiques sont émises quant aux lacunes ressenties en termes de spectacle sur les pelouses de France. Si les matchs de Ligue 1 revêtent cette saison un caractère plus tactique et organisationnel que jamais, cette facette généralement méconnue peut permettre aux parieurs d’anticiper certains détails et de se concentrer sur les cotes des meilleurs équipes défensives de Ligue 1 Uber Eats avec PARIONS SPORT En Ligne.
Les références défensives au sommet
Depuis le début du mois d’août, il semble impossible de passer à côté des performances de l’OGC Nice. Véritable référence du vieux continent, les Aiglons ont fait venir un Francesco Farioli sans expérience ou presque pour prendre place sur le banc cet été, et cela a payé plus que de raison. Après 13 journées, les Niçois demeuraient encore comme la dernière équipe invaincue d’Europe, et qui plus est, la dernière équipe à ne toujours pas avoir concédé la moindre ouverture du score. Contre Nantes, cet exploit s’est achevé (défaite 1-0), mais les prouesses des Niçois sont toujours notables. Ayant encaissé cinq buts seulement, les partenaires de Bulka ont réalisé 10 clean-sheets après 14 journées. Au total, plus de 70% des rencontres des Aiglons sont conclues par un clean-sheet, tandis que 9 rencontres sur 14 se sont soldées par un score où moins de deux buts avaient été inscrits. Dans ces conditions, la cote basée sur un score inférieur à 1,5 but apparaît pertinente avec cette équipe.
Derrière Nice, Lillois et Parisiens restent en embuscade avec seulement 11 buts encaissés pour chacune de ces deux équipes. Du côté du LOSC, il est intéressant de noter que sur les 8 clean-sheets réussis jusqu’alors, 7 d’entre eux ont été complétés lorsque la charnière Yoro – Alexsandro était alignée. Avec cette charnière centrale, Paulo Fonseca a vu son équipe n’encaisser que 3 buts, contre 12 toutes compétitions confondues avec une autre défense. Les joueurs retenus par le coach portugais seront à surveiller de près pour les prochains rendez-vous.
Le PSG quant à lui brille davantage grâce à son attaque. Leader du championnat dans ce domaine, elle n’en reste pas moins la deuxième meilleure défense à égalité. Ainsi, alors que Mbappé affole les compteurs à l’échelle nationale, les Parisiens font partie des équipes donnant lieu au plus de spectacle cette saison. Avec 47 buts inscrits lors des matchs du PSG (36 marqués, 11 encaissés), la moyenne est de 3,3 buts par rencontre offerts aux spectateurs et aux supporters. En la matière, la référence ultime n’est autre que Monaco, 2e meilleure attaque et 7e pire défense. Pour les joueurs du Rocher, 12 de leurs 14 matchs ont donné lieu à deux buts ou plus depuis le début de la saison, et avec un total de 48 buts marqués au cours des différents matchs de l’ASM (29 inscrits, 19 encaissés), il s’agit là du club produisant les matchs pour lesquels les filets tremblent le plus souvent. Un détail à garder à l’esprit avant les prochaines rencontres explosives des Monégasques.
Les pires défenses sont relégables
Naturellement, les équipes éprouvant le plus de difficultés à conserver leurs cages inviolées peinent au classement général lorsque leur attaque n’est pas aussi efficace qu’à Monaco. Après 14 journées pour Lorient et 13 matchs joués pour Lyon, ces deux équipes ont encaissé respectivement 25 et 24 buts en Ligue 1. Concrètement, les Merlus ne comptent que deux clean-sheets en 14 rencontres, mais jamais ils n’ont réalisé le combo clean-sheet associé à une victoire. Accrochés à l’élite, les Lorientais ont tout de même beaucoup marqué : 8 de leurs 14 matchs ont vu les deux adversaires de la rencontre marquer au moins un but. En vain, à l’image de la débandade vécue contre Nantes (5-3).
Enfin, les Lyonnais, à nouveau battus malgré l’arrivée de Pierre Sage, savent que ce secteur défensif s’est mué en un véritable fléau cette saison. Le constat est simple mais amer : 9 de leurs 13 matchs ont vu au moins deux buts être marqués, faisant de ce cas de figure une valeur fiable, mais 11 défaites sont à déplorer, pour seulement 3 clean-sheets, dont une seule victoire 1-0 contre le Stade Rennais.
Alors que la mi-saison approche en Ligue 1, les premiers bilans ne sauraient tarder à se dresser. Certains de ces éléments permettent d’entrevoir les détails les plus fréquents, tandis que certains cas de figure permettent de déboucher sur des cotes attractives avant les derniers chocs de l’automne concernant Niçois, Lillois, Parisiens, et autres protagonistes du championnat.
Bien que rester attentif à ces statistiques défensives soit un choix, jouer comporte des risques (endettement, isolement, dépendance) et cette pratique est exclusivement réservée à un public majeur.