Sportivement, Angers SCO traverse la période la plus difficile depuis sa remontée en Ligue 1 il y a sept ans. Le club est en difficulté, et peine à trouver la solution pour sortir la tête de l’eau. Ces problématiques entraînent une incertitude grandissante à tous les niveaux, et la direction en vient à valider des craintes sur les plans financiers notamment.
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Si le danger de la relégation devient bel et bien réel, il n’est pas aussi immédiat qu’il peut l’être à Troyes, Metz, ou Bordeaux par exemple. Du côté d’Angers, la série de six défaites consécutives est la pire du moment en Ligue 1, mais le problème est en réalité plus profond. Outre ces difficultés imprévues, le club ne semble pas en mesure d’assurer un avenir proche serein, et ce, indépendamment de l’aspect sportif.
Des années difficiles à prévoir ?
Dans les colonnes de divers médias depuis cet hiver, Saïd Chabane, le président d’Angers SCO l’admet à demi-mot : le club va changer structurellement. Alors que plusieurs candidats seraient intéressés dans l’entourage de l’homme d’affaires pour participer à l’avenir du club, ils seraient tous les héritiers d’un cadeau proche d’être empoisonné. En effet, si la situation de l’équipe au classement donnerait des envies d’ailleurs à certains cadres, il n’aurait pas été une certitude de les voir rester coûte que coûte.
Il l’assure pour le quotidien l’Équipe : « Angers SCO n’a plus les moyens qu’il avait avant ». Par cette phrase, il sème un doute certain concernant l’avenir de joueurs tels que Manceau, Traoré, ou encore Mangani. Les supporters ont de quoi se montrer plutôt pessimistes quant au fait de conserver chacun de ces joueurs, dans la mesure où l’objectif du club est de « diviser la masse salariale d’Angers SCO par deux dans deux ans. »
Pas une mince affaire pour un homme ouvert aux négociations. S’il ne souhaite pas vendre totalement le club, l’idée d’une ouverture au capital n’est pas exclue. Aujourd’hui, Saïd Chabane possède 99,3% du SCO, mais cela pourrait changer. Il annonce : « Paritosh Gupta a fait une approche our entrer au capital, pas pour racheter le club. Où en sommes-nous ? II faudra lui poser la question. Le SCO est très attractif. Il y aura du concret à un moment donné ou un autre. »
Le club vit-il ses derniers instants de grande stabilité ? Si la vente n’est pas à l’ordre du jour, un virage stratégique pourrait effectivement survenir.