L'AS Saint-Étienne traverse une période délicate dans la gestion de son entrejeu, un secteur qui préoccupe particulièrement Eirik Horneland. Le technicien norvégien, confronté à des problèmes d'effectif récurrents au milieu de terrain, doit composer avec les absences et les incertitudes physiques de ses joueurs clés. Cette situation contraste fortement avec la stabilité dont bénéficiait l'équipe la saison précédente, où le milieu constituait un véritable point fort. Les Verts se retrouvent aujourd'hui dans une phase de reconstruction qui complique les automatismes et limite les rotations possibles. Pierre Ekwah, pilier attendu de l'entrejeu, reste indisponible pour des raisons médicales, tandis que Aïmen Moueffek et Mahmoud Jaber nécessitent une gestion particulière de leur condition physique.

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Une gestion au cas par cas des milieux disponibles
La situation actuelle oblige Horneland à adapter constamment sa stratégie en fonction des disponibilités de ses joueurs. "Concernant la gestion de l'effectif, on est très bien en défense et en attaque, là où on est vulnérable, c'est au milieu de terrain", explique le coach stéphanois, soulignant le déséquilibre de son groupe. Aïmen Moueffek manquera le déplacement à Reims mais pourrait retrouver le groupe pour la rencontre face à Amiens mardi prochain. Cette incertitude permanente complique la préparation des matchs et l'établissement d'une hiérarchie claire dans l'entrejeu. Mahmoud Jaber, qui a bénéficié d'une semaine d'entraînement adaptée, devrait pouvoir tenir sa place samedi, offrant ainsi une solution temporaire à Horneland. Cette gestion individualisée témoigne de la fragilité actuelle du secteur et de la nécessité de préserver chaque élément disponible pour maintenir un minimum de rotation.
La nostalgie d'un milieu plus étoffé
Le contraste avec la saison précédente est saisissant selon les déclarations du technicien norvégien. "La saison dernière on avait la chance de s'appuyer sur un milieu plus stable et plus fourni, c'est ce qui nous avait permis d'être bon en attaque", confie Horneland, évoquant avec nostalgie l'époque où Ekwah et Bouchouari formaient l'ossature de l'entrejeu stéphanois. Cette stabilité permettait alors aux Verts de développer un jeu offensif efficace, les automatismes étant bien huilés entre les lignes. Aujourd'hui, l'équipe doit reconstruire ces mécanismes avec de nouveaux éléments, un processus qui demande du temps et de la patience. L'intégration des nouveaux joueurs constitue un défi supplémentaire, ces derniers devant s'adapter rapidement aux exigences tactiques et au rythme de la Ligue 1. La comparaison avec Reims, également en phase de reconstruction, illustre les difficultés communes aux équipes qui ont connu des changements importants dans leur effectif.
L'espoir du retour d'Ekwah
L'avenir du milieu stéphanois semble intimement lié au retour de Pierre Ekwah, actuellement en arrêt maladie. "J'espère vraiment qu'il nous rejoindra, on a construit notre équipe en comptant sur lui", avoue Horneland, révélant l'importance stratégique du joueur dans ses plans. Cette dépendance à un seul élément souligne la fragilité de la construction actuelle et les risques encourus en cas de prolongation de son absence. Le coach norvégien ne cache pas ses inquiétudes : "si on ne peut pas compter dessus on sera un peu court mais s'il est là on sera vraiment bien armés au milieu de terrain". Cette déclaration illustre parfaitement le dilemme actuel des Verts, oscillant entre optimisme et pragmatisme dans l'attente du retour de leur métronome.
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