C’est une menace dont les dirigeants stéphanois se seraient bien passés. Trois ans après les faits, le litige entre Stéphane Ruffier et son ancien club continuent d’alimenter les tensions entre les deux parties.

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En 2020, après dix ans de bons et loyaux services, le gardien bayonnais était remercié par son club. Un renvoi absolument pas digéré l’intéressé qui continue aujourd’hui de dénoncer un licenciement préjudiciable.
En cause, un « harcèlement moral » dont il aurait été la cible quelques mois avant l’échéance de son contrat. À l’époque, l’ancien portier Vert avait été licencié pour fautes graves. Lui serait reproché notamment, des retards à l’entraînement, départ du club sans autorisation et non port du masque en pleine période de Covid. Des accusations que réfutent l’ancien portier qui porte désormais l’affaire en justice, réclamant pas moins de 7 millions d’euros à son ancien employeur.
Une somme très importante qui ne ravit évidemment pas les dirigeants stéphanois, mais qui pourrait surtout mettre le club dans une très grande difficulté si Stéphane Ruffier venait à obtenir gain de cause.
Un duel judiciaire
Pour l’heure, la question n’est pas encore tranchée puisque l’affaire a récemment été emmenée par celui-ci devant le Conseil des prud'hommes de Saint-Etienne. Face aux exigences de son ancien joueur, Saint-Etienne n’est pas resté et s’est exprimé lui aussi par l’intermédiaire de son avocat, Olivier Martin :
« Une condamnation à verser un tel montant serait une catastrophe pour le club, a déclaré ce dernier […] L'ASSE évolue actuellement en L2, avec un budget de 27 millions d'euros pour la saison en cours. […] Si la faute grave n'était pas reconnue comme fondement au licenciement, Ruffier ne devrait pouvoir prétendre qu'au versement des six derniers mois de son salaire de base, soit 540.000 euros […] son salaire mensuel était de 90.000 euros, mais qui au terme d'un avenant à son contrat montait à 275.000 euros avec toutes ses primes », a fustigé celui-ci. La joute s’est ensuite poursuivie en salle d’audience, chacun avançant ses arguments contre l’autre.
Pour connaître le verdict de l’affaire, il faudra toutefois attendre un peu. Le tribunal ne devrait pas donner son compte-rendu avant le 15 janvier 2024.