L'AS Saint-Étienne entame une profonde restructuration de son effectif et de sa politique salariale. Ce mardi 1er juillet marque un tournant majeur avec le départ de plusieurs joueurs à gros salaires qui n'apportaient plus de réelle plus-value sportive. "Une décision qui montre la volonté de KSV de rationaliser la masse salariale", soulignant la détermination des nouveaux propriétaires à assainir les finances du club.

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Départs de poids lourds salariaux
Le grand ménage a bel et bien commencé. L'ASSE acte dès ce 1er juillet plusieurs départs libres mais lourds de sens économiquement. Ibrahim Sissoko, Yunis Abdelhamid, Anthony Briançon et Ibrahima Wadji quittent le club, libérant des lignes salariales conséquentes. Sissoko, transféré à Bochum, touchait 70 000 € bruts mensuels, un salaire devenu disproportionné au regard de son rendement. Abdelhamid, le joueur le mieux payé avec 80 000 €, rebondit au FAR Rabat. Briançon, ancien capitaine à 50 000 €, file à Pau. Quant à Wadji, son départ libère ses 60 000 € mensuels.
Une économie de 3,1 millions d'euros par an
Avec ces quatre départs majeurs, l'ASSE économisera chaque mois 260 000 € bruts, soit plus de 3,1 millions d'euros sur une année complète. Des économies d'autant plus significatives que ces joueurs étaient devenus marginaux dans le projet sportif, souvent absents ou peu utilisés. Le club se déleste ainsi de contrats pesants sans réel apport, tout en ouvrant la voie à de nouvelles recrues plus en phase avec la vision du nouvel entraîneur Eirik Horneland.
Vers un modèle salarial plus cohérent
Ces départs illustrent un recentrage budgétaire impulsé par Kilmer Sports Ventures. En réajustant la grille salariale, les dirigeants souhaitent éviter les erreurs du passé et redonner à l'ASSE un modèle durable, aligné avec la réalité sportive. Si le top 10 des salaires reste conséquent avec des joueurs comme Larsonneur, Fomba ou Cardona à 60 000 € mensuels, les cas problématiques sont en train d'être réglés. Cette purge salariale n'est que la première étape d'une reconstruction ambitieuse. L'objectif est de bâtir une équipe compétitive, sans surpayer des éléments en fin de course, dans une logique de performance et de bon sens financier.
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