Les supporters de l'AS Saint-Étienne ont exprimé leur mécontentement envers les instances dirigeantes du football français lors du match contre Montpellier samedi. Après 15 minutes de jeu, des jets massifs de balles de tennis et de balles rebondissantes en provenance des Kops Nord et Sud ont brièvement interrompu la rencontre, une action de contestation désormais répandue dans les stades de Ligue 1.
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Une pratique inspirée des tribunes européennes
Ce "tennis ball protest" n'est pas un phénomène nouveau en Europe. Depuis deux ans, cette forme de protestation s'est propagée dans plusieurs stades, notamment en Allemagne où elle est régulière pour exprimer le mécontentement des supporters.
Une contestation multiforme visant les instances
Outre les jets de balles, deux banderoles ont été déployées par les supporters stéphanois. La première, sans équivoque, dénonçait "la LFP, le Qatar, Beinsport, CVC, les trous de balle qui tuent le foot français". La seconde raillait "les toutous du Qatar" en attendant "le retour de bâton". Cette action s'inscrit dans un climat de défiance grandissant envers les décisions des instances, touchant à la pression financière, les sanctions collectives, la programmation des matchs et les droits TV.
Un mouvement de contestation national
L'interruption du match à Geoffroy-Guichard n'est pas un cas isolé cette saison. Début novembre, les rencontres Lens-Nantes et Angers-PSG avaient déjà été perturbées par des jets similaires. Ce week-end, le match Nantes-Le Havre a également été interrompu pour les mêmes raisons. Les supporters français montent au créneau contre la LFP et les diffuseurs, exprimant leur mécontentement face aux décisions jugées contestables.