ASSE : Une ancienne gloire lève la voix sur la situation du club !

Pour les Verts, le début de saison est très difficile. Avec 1 victoire en 5 matchs, il va falloir mettre les bouchées doubles pour remonter au classement à l’issue de la trêve internationale. Heureusement, ils peuvent compter sur des soutiens de poids.

Illustration : "ASSE : Une ancienne gloire lève la voix sur la situation du club !"
© twitter Officiel de l'AS Saint-Etienne

Après leur descente en Ligue 2 au cours de la saison 2021-2022, Ivan Curkovic s’était confié au Progrès sur la fin de saison catastrophique que connaissait le club. « Je pense qu’ils remonteront l’an prochain », disait-il alors. Malheureusement pour le portier serbe, les choses se sont déroulées un peu différemment. Avec une huitième place obtenue l’an passé, les Verts sont cette année encore, toujours en Ligue 2. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que leur début de saison est loin d’être éclatant. Plafonnant à une 15è place, les hommes de Laurent Battles peinent à grimper dans le classement. Malgré un succès contre Quevilly, l’attaque stéphanoise est encore loin d’être à la fête, avec deux matchs nuls consécutifs, obtenus contre Annecy et Valenciennes. Et la prochaine rencontre à venir, le 16 septembre, se jouera contre Caen. Actuellement premiers du classement, les Normands ont eux, très bien entamé leur début de saison et il faudra une équipe de Saint-Etienne éclatante pour en venir à bout.

Vert un jour, Vert toujours

Certains anciens comme Alain Merchadier ne se montrent pas tendres avec la nouvelle génération de Stéphanois « Il n’y a pas de contenu, pas d’identité stéphanoise» déplorait-il, veillant toutefois à ne blâmer ni les joueurs ni leur entraîneur. Pour Ivan Curkovic, il faut au contraire « entrer dans leur tête ». L'ancien gardien des Verts (de 1972 à 1981), en a également profité pour revenir sur la situation du club et il n’a pas mâché ses mots. « Je suis attristé par la situation du club. Il n’aurait jamais dû tomber en deuxième division. Ce n’est pas sa place. Je ne veux pas juger, ni critiquer. Le football, c’est simple dans son explication, complexe dans son application. J’ai été pendant dix-huit ans le président du Partizan Belgrade. Un président ne peut pas tout gérer. Sa principale qualité, c’est de savoir bien s’entourer et de savoir déléguer. Je ne sais pas si c’est le cas ici ? […] Pour diriger un club comme l’ASSE, il faut un président qui ait une stature. Il faut savoir entrer dans la tête des joueurs pour comprendre comment ils fonctionnent. J’ai pu faire cela, car j’avais été dans ce rôle auparavant. On ne peut pas diriger un club à distance. C’est un investissement quotidien. Il faut inspirer le respect, la légitimité et je le répète, savoir bien s’entourer, » a-t-il déclaré.

Un message clair adressé aux dirigeants stéphanois. Pour remonter un jour en première division, il va avant tout falloir se mettre dans la peau des principaux acteurs pouvant accomplir une telle chose, entraîneur compris. Une situation loin d’être le cas aujourd’hui à Saint-Etienne, qui, on l'a vu après l'invasion de terrain suite à la reléguation, témoigne de la tension qui rège dans et à l'extérieur de l'équipe.