L'AS Saint-Étienne s'apprête à affronter l'OGC Nice lors des 32es de finale de la Coupe de France, mais son futur adversaire traverse une période particulièrement tumultueuse. Après leur qualification logique face aux amateurs d'Écotay-Moingt dans une atmosphère festive à Geoffroy-Guichard, les Verts découvrent que leur prochain défi les mènera vers un club en pleine déroute. La situation niçoise atteint des sommets de gravité avec des violences physiques contre les joueurs et une crise sportive majeure. Cette rencontre prévue le week-end du 20 décembre à l'Allianz Riviera pourrait finalement s'avérer plus abordable que prévu pour les hommes d'Eirik Horneland, compte tenu du contexte chaotique qui règne actuellement chez les Aiglons.
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Une qualification stéphanoise dans la joie avant un tirage corsé
La soirée du 29 novembre restera gravée dans les mémoires stéphanoises comme un moment de pure magie footballistique. Face aux courageux amateurs d'Écotay-Moingt, évoluant en Régional 3, l'ASSE a offert un spectacle grandiose dans un Geoffroy-Guichard délocalisé qui a accueilli plus de 26 000 spectateurs malgré la fermeture du Kop Sud. Cette rencontre, que seule la Coupe de France peut permettre, a démontré toute la beauté du football populaire avec des supporters stéphanois encourageant leurs adversaires du soir dans un geste de fair-play remarquable. La victoire écrasante 11-1 des Verts, magnifiée par le but symbolique des visiteurs, a transformé cette soirée en véritable fête du football. Cette qualification logique fait suite à leur succès au tour précédent contre les amateurs de l'AS Quetigny (R2) sur le score de 1-3, confirmant leur statut de favoris face aux équipes de divisions inférieures.
Nice dans une spirale négative historique
L'entrée en lice des clubs de Ligue 1 change radicalement la donne pour l'ASSE, qui se retrouve confrontée à un tirage particulièrement relevé incluant six formations de l'élite comme l'Olympique de Marseille, l'Olympique Lyonnais et l'AS Monaco. Cependant, l'OGC Nice, leur futur adversaire, traverse une période catastrophique qui pourrait bien jouer en faveur des Stéphanois. Après 14 journées de championnat, les Aiglons occupent une décevante 10e place avec un bilan largement négatif de cinq victoires, deux nuls et sept défaites. La situation européenne s'avère encore plus dramatique avec une dernière place sur 36 en phase de ligue de la Ligue Europa, accumulant cinq défaites en autant de matches. Cette débâcle européenne s'inscrit dans une continuité alarmante puisque Nice traîne désormais une série de 17 matches consécutifs sans victoire sur la scène continentale, confirmant leurs difficultés chroniques dans cette compétition où ils avaient déjà terminé 35es sur 36 la saison précédente.
Violences inacceptables et crise institutionnelle majeure
La situation niçoise a basculé dans l'inacceptable dimanche dernier, lorsque la délégation du Gym, de retour de sa défaite à Lorient (3-1), a été accueillie par 400 supporters mécontents au centre d'entraînement. Cette sixième défaite consécutive toutes compétitions confondues a fait exploser la colère des ultras, mais les événements ont dérapé de manière dramatique. Selon les informations de L'Équipe, des individus cagoulés ont agressé physiquement plusieurs joueurs, notamment les attaquants Terem Moffi et Jérémie Boga qui ont été victimes de crachats et de coups au visage, au ventre et aux parties intimes. Le directeur sportif Florian Maurice a également été pris à partie dans cette violence inouïe. Les conséquences sont immédiates et graves : les deux joueurs agressés ont été placés en arrêt maladie, Moffi jusqu'à dimanche et Boga pour au moins cinq jours, tous deux ayant porté plainte contre X. Plus inquiétant encore, selon RMC Sport, ils ne souhaiteraient plus porter le maillot niçois, tandis que l'entraîneur Franck Haise envisagerait sérieusement de démissionner, considérant que la ligne rouge a été franchie.
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