La cérémonie du Ballon d'Or 2025 n'a même pas encore débuté que la polémique enfle déjà outre-Pyrénées. L'Espagne vit très mal les premières révélations du classement de la plus prestigieuse récompense individuelle du football mondial. Alors que les supporters ibères gardent espoir de voir Lamine Yamal devancer Ousmane Dembélé dans la course finale, c'est le positionnement de deux de leurs compatriotes qui fait scandale. Le dévoilement progressif des résultats, commencé vers 18 heures, a provoqué une vague d'indignation sans précédent dans les médias espagnols. Cette controverse illustre parfaitement les tensions récurrentes autour de cette élection, où chaque classement devient un enjeu national et où les critères d'évaluation sont constamment remis en question par les différentes nations footballistiques.
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Fabian Ruiz relégué à une 24e place jugée scandaleuse
La première salve de critiques a éclaté lorsque le nom de Fabian Ruiz est apparu à la 24e position du classement. Cette révélation a immédiatement provoqué l'ire des observateurs espagnols, qui considèrent ce rang comme une véritable injustice envers le milieu de terrain parisien. Le joueur du PSG se retrouve ainsi devancé par des noms comme Jude Bellingham, Alexis Mac Allister et Serhou Guirassy, un classement qui laisse perplexe de l'autre côté des Pyrénées. "Il a tout gagné et a joué un rôle clé dans tous les tournois. Pourtant, Fabián Ruiz (8 buts, 11 passes décisives) n'a obtenu que la 24e place au Ballon d'or. Il n'est même pas dans le top 10. C'est une honte", s'insurge le journaliste d'El Chiringuito Gonzalo Tortosa. Cette position étonne d'autant plus que l'Espagnol a brillé tant au niveau club qu'en sélection, contribuant significativement aux succès collectifs de ses équipes tout au long de la saison écoulée.
Pedri hors du top 10 : l'incompréhension totale
Si le classement de Fabian Ruiz avait déjà mis le feu aux poudres, l'annonce de la 11e place de Pedri vers 19h20 a achevé d'exaspérer l'Espagne footballistique. Le milieu de terrain du FC Barcelone, considéré comme l'un des talents les plus prometteurs de sa génération, se retrouve devancé par des joueurs comme Khvicha Kvaratskhelia, Harry Kane, Désiré Doué et Viktor Gyökeres. "Incroyable, Pedri et Lewandowski hors du top 10. Injustice envers Pedri. Le cas de Pedri est scandaleux. Le Canarien, avec la permission de Vitinha, est le meilleur milieu de terrain du monde", dénonce le quotidien Sport. Les médias catalans soulignent que le joueur a pourtant guidé le Barça vers un parcours exceptionnel, remportant la Liga, la Coupe et la Supercoupe, tout en atteignant les demi-finales de la Ligue des Champions. Son influence sur le jeu barcelonais et son rôle déterminant dans les succès collectifs auraient mérité, selon eux, une reconnaissance bien supérieure.
Cole Palmer dans le viseur des critiques espagnoles
L'indignation espagnole se cristallise particulièrement autour de la présence de Cole Palmer dans le top 10, au détriment de Pedri. L'attaquant de Chelsea, malgré ses victoires en Ligue Europa Conference et en Coupe du Monde des Clubs, ne convainc pas les observateurs ibères qui jugent ces trophées moins prestigieux que les accomplissements du Barcelonais. "Pedri en dehors du top 10 !" s'exclame Mundo Deportivo, résumant l'incompréhension générale. Les médias espagnols estiment que le parcours du Canarien, tant au niveau domestique qu'européen, ainsi que sa finale de Ligue des Nations avec la Roja, auraient dû lui valoir une place dans l'élite mondiale. Cette polémique révèle une fois de plus les divergences d'appréciation entre les différentes écoles footballistiques européennes concernant les critères de sélection du Ballon d'Or.