L'élimination précoce des Girondins de Bordeaux en 32es de finale de la Coupe de France face au Puy (1-0) a été l'occasion pour Bruno Irles de prendre publiquement la défense de son staff technique. L'entraîneur bordelais s'est montré particulièrement véhément concernant la suspension de neuf mois ferme infligée à Wilfrid Rastoll, l'entraîneur des gardiens, sanctionné par la commission de discipline de la FFF pour des propos présumés injurieux et homophobes lors du match précédent contre Mazères. Cette affaire, qui dépasse désormais le cadre sportif, illustre les tensions croissantes autour de la lutte contre les discriminations dans le football français. La position ferme d'Irles révèle également les solidarités internes au sein du club girondin, alors que l'institution traverse une période délicate sur le plan sportif et administratif.
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Une défense catégorique de l'entraîneur bordelais
Bruno Irles n'a pas mâché ses mots pour défendre son adjoint, contestant frontalement la version des faits retenue par les instances disciplinaires. "On parle beaucoup de mon adjoint, qui a pris récemment en première décision neuf mots ferme de suspension (plus trois mois avec sursis). Je suis à côté de l'adjoint lors des faits. J'écoute, je sais et j'ai l'honnêteté. (...) C'est faux. J'aime que les choses justes soient dites", a déclaré l'entraîneur avec une conviction manifeste. Cette prise de position publique témoigne de la confiance absolue qu'Irles accorde à son staff technique et de sa volonté de ne pas laisser passer ce qu'il considère comme une erreur judiciaire. L'entraîneur se pose en témoin direct des événements survenus lors du match contre Mazères (4-3), revendiquant une proximité physique qui lui permettrait d'attester de l'innocence de Rastoll. Cette stratégie de défense frontale révèle les enjeux considérables de cette affaire pour la cohésion du groupe bordelais.
Un appel annoncé avec le soutien du club
La direction des Girondins a manifesté son soutien total à la démarche de contestation entreprise par Bruno Irles, qui a annoncé officiellement l'intention du club de faire appel de la sanction. "Je sais ce qu'a dit mon adjoint. Je ne me permettrais pas de faire une attestation sur l'honneur avec des propos mensongers. Je peux comprendre que l'arbitre n'entende pas tout. (...) Je veux le dire, le club est derrière moi pour faire appel de cette décision", a précisé l'entraîneur, soulignant l'unité institutionnelle face à cette crise. Cette procédure d'appel s'inscrit dans une stratégie plus large de remise en cause des décisions arbitrales et disciplinaires, Irles évoquant également les difficultés rencontrées face au Puy. L'entraîneur bordelais met en avant la possibilité d'une erreur d'interprétation de la part des officiels, suggérant que les conditions du match ont pu créer une confusion dans la perception des événements. Cette approche révèle une volonté de défendre l'intégrité de son staff coûte que coûte.
Des frustrations arbitrales qui s'accumulent
Au-delà de l'affaire Rastoll, Bruno Irles a profité de cette prise de parole pour exprimer ses frustrations concernant l'arbitrage lors du match contre le Puy. L'entraîneur a dénoncé les deux cartons rouges "injustes" reçus par son équipe ainsi qu'un penalty polémique en fin de match, regrettant l'absence de VAR qui aurait pu, selon lui, aider l'arbitre dans ses décisions. Ces critiques multiples révèlent un climat de tension persistant autour des Girondins, qui semblent accumuler les griefs contre les instances officielles du football français. Cette situation complexe illustre les difficultés du club bordelais à retrouver sa sérénité, tant sur le plan sportif qu'administratif, dans un contexte où chaque décision arbitrale devient source de polémique.