Alors que la place de David Guion semble sur le point d’être scellé, le club aquitain s’apprête à remercier 9 personnes travaillant pour lui.
La mauvaise série continue pour les Bordelais. Alors que le sort de l’entraîneur est déjà plus que précaire, l’institution continue elle aussi sa traversée du désert. Le dernier coup dur en date, c’est le licenciement économique de neuf salariés, prévu d’ici la fin de l’année. En cause, la non-accession à la Ligue 1 pour les Girondins qui les plongent désormais dans une situation financière bien plus compliquée. Une décision nécessaire puisque comme l’explique Sud-Ouest, le renvoi d’un nombre supérieur d’employés risquerait de déclencher un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
De manière simple, le PSE est une règle en France qui oblige les entreprises en difficulté à mettre en place un plan lorsqu'elles envisagent de licencier un grand nombre d'employés. Ce plan vise à aider les employés licenciés en leur offrant des formations, un soutien financier, ou d'autres mesures pour atténuer les conséquences négatives des licenciements dus à des difficultés économiques. Un choix très difficile mais nécessaire pour les Girondins au vu de la situation actuelle. Pour le club, il faudra encore soumettre cette mesure au Comité Social et Économique (CSE) pour valider le tout.
Quel avenir pour David Guion ?
Pour l’heure, l’avenir du tacticien n’est pas encore fixé. Une certitude cependant : il sera bien présent pour le match face à Laval. Sud-Ouest rapporte également que Gérard Lopez sera également là. Un moyen de scruter la performance de l’équipe pour trancher sur le sort de son entraîneur ? Peut-être, celui-ci a juste parlé "d'observation". Toujours est-il que le match contre les Mayennais sera probablement crucial pour celui-ci, que le résultat soit bon ou mauvais.