Les Girondins de Bordeaux se retrouvent actuellement face à une situation financière préoccupante qui pourrait entraîner des conséquences significatives sur leur avenir sportif. Malgré le statut du club et son histoire glorieuse, sa 12ème place actuelle de Ligue 2, avec le plus grand budget de la division (42M€), soulève des inquiétudes quant à sa capacité à assurer sa viabilité financière à l’avenir.
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Les Marine et Blanc sont méconnaissables en cette exercice 2023-2024 de Ligue 2. Essoufflés, les Girondins de Bordeaux n’auront jamais véritablement digéré l’épisode tumultueux de l’an passé, leur coûtant la montée en Ligue 1. Aujourd’hui la situation est tout autre, le groupe d’Albert Riera pointe à une menaçante 13ème place de Ligue 2, avec seulement cinq points d’avance sur la zone de relégation. Pourtant, les moyens engagés sont colossaux à l’échelle de la Ligue 2 par le FCGB. Doté du plus gros budget du championnat, les Girondins n’arrivent pas à tirer profit de cette force de frappe financière. Sans montée en Ligue 1, les conséquences pourraient être dévastatrices pour l’institution.
Un paradoxe inquiétant pour les Girondins
Les budgets des clubs de Ligue 2 sont divers et variés. Parmi les plus gros poissons, on retrouve en première place les Girondins de Bordeaux (42M€), suivis d’Angers (33M€) et de Saint-Etienne (27M€). Au classement, si les Angevins figurent à une place cohérente, on ne peut pas en dire autant des Bordelais et des Stéphanois. Alors que les attentes étaient élevées en début de saison, la performance des Bordelais sur le terrain n'a pas été à la hauteur des investissements financiers consentis. La lutte pour la montée en Ligue 1 devient donc une nécessité pour Bordeaux afin d’éviter une crise financière majeure. Néanmoins, le temps presse, à 15 journées de la fin du championnat, les Bordelais accumulent sept points de retard sur la 5ème place de Ligue 2, potentiellement synonyme d’accession à l’élite.
Les conséquences d'une absence de promotion en Ligue 1 pourraient être multiples et dévastatrices pour les Girondins de Bordeaux. Sur le plan financier, le maintien d'un tel niveau de dépenses sans les revenus associés à la première division pourrait entraîner des difficultés économiques considérables. La perte de revenus liée aux droits de diffusion, aux sponsors et à la billetterie pourrait compromettre la capacité du club à honorer ses obligations financières, y compris le paiement des salaires des joueurs et du personnel. La possibilité de recruter et de conserver des talents de haut niveau pourrait être compromise, ce qui pourrait entraver les ambitions sportives à long terme du club.
Reste à savoir quelle tournure prendront les évènements dans les mois qui arrivent pour le FCGB. Pour le moment, le club est bel et bien malade…