Titulaire à deux reprises pour les deux premiers matchs de la saison, Danylo Ignatenko ne fait pas l’unanimité auprès des supporters bordelais qui se posent des questions sur l’apport du milieu ukrainien. David Guion a tenté d’expliquer les raisons de cette décision.

100€ offerts sur ton 1er pari !

Plus souvent connu pour son trop-plein d’engagement plutôt que son réel apport à la relance, Ignatenko ne fait pas partie des chouchous du public bordelais. Malgré des prestations jugées très décevantes, le technicien bordelais garde une entière confiance en son joueur ukrainien qu’il juge primordial à l’équilibre de son équipe : « Il faut réfléchir à l’équilibre de l'équipe. Si je mets Mathias, Pedro, Issouf, Gaëtan, il va me manquer quelque chose. Il faut avoir une présence athlétique. L'année dernière, nous avions 5 voir 6 joueurs à plus de 1,85m. Si j'enlève Dany, j'en ai plus que deux. Ça aussi, c'est important en Ligue 2. Avoir un joueur avec un profil défensif et athlétique c'est important. C'est une possibilité de le descendre en défense centrale. » Une importance donc capitale pour le onze Bordelais en attendant que la dernière recrue Pedro Diaz s’adapte aux exigences de son nouveau club. Un discours qui a néanmoins du mal à passer aux yeux des supporters qui ne comprennent pas comment on peut laisser un joueur dans le onze uniquement pour son physqiue.
Plus d’efficacité offensive face à Ajaccio
Si David Guion a tenu à saluer le dernier quart d’heure de son équipe face à Concarneau et notamment le rôle primordial d’Ignatenko : « J’ai bien aimé notre dernier quart d'heure face à Concarneau. Physiquement, on a été efficace. Le rôle de Dany a été important. Je lui ai demandé de venir avec nos deux centraux pour écarter nos pistons. C'est comme ça qu'on a marqué. » Le coach bordelais sait qu’il ne faut pas s’arrêter aux 3 points et que le niveau de son équipe n’est pas encore à la hauteur des attentes bordelaises : « Très sincèrement, nous étions tous très heureux de cette victoire après ce scénario. En tant qu'entraîneur, je me dois de prendre le recul. Quand on analyse le match et qu'on laisse passer l'euphorie de la victoire, je me dis que ce n'est pas suffisant. Il faudra élever le curseur pour obtenir un résultat à Ajaccio. Notamment sur l'efficacité offensive. » À charge donc aux Girondins de montrer un nouveau visage face à un concurrent direct à la montée en Ligue 1.