Bordeaux : Un chiffre peu flatteur pour la direction girondine

Alors que Nantes et maintenant Lyon viennent toutes deux de remercier leurs entraîneurs respectifs, Opta vient de publier la liste des clubs ayant le plus souvent changé de sélectionneurs. Parmi eux, les Girondins de Bordeaux occupent une bonne position.

Illustration : "Bordeaux : Un chiffre peu flatteur pour la direction girondine"
© Twitter officiel des Girondins de Bordeaux

Il y a des classements où l’on aimerait ne pas figurer. Celui qui a été publié en fait probablement partie, puisqu’il met en lumière les équipes ayant recours de multiples entraîneurs. Un signe de fébrilité tant sur le plan sportif que sur l’extra-sportif. Et sans trop de surprises, 2 des 3 clubs sur le podium connaisse actuellement une situation très délicate.

Le premier d’entre eux, c’est bien évidemment Marseille. Avec 21 entraîneurs en 22 ans, le chiffre est plutôt éloquent. Le dernier en date n’aura d’ailleurs pas tenu longtemps, puisque que Marcelino n’aura effectué que cinq mois sur les bancs phocéens.

Pas beaucoup mieux pour Nantes et Bordeaux

En 2ème position, on retrouve les Canaris qui ont fait appel à 21 entraîneurs depuis le début du siècle. Là aussi, un rendement très élevé et qui ne s’est pas arrangé avec le limogeage hier de Pierre Aristouy en faveur de Jocelyn Gourvennec. Enfin, pour compléter le tout, ce sont les Girondins qui complètent le podium avec Monaco. 16 entraîneurs pour les deux formations, Bordeaux ayant licencié son dernier entraîneur, David Guion, en octobre dernier.

Des chiffres qui témoignent aussi de la défiance régnante entre les supporters et leurs dirigeants respectifs. Depuis le départ annoncé de pierre Aristouy, les messages de sympathie à son égard se sont multipliés à l'instar des messages hostiles adressés au président du FC Nantes, Waldemar Kita. Un scénario que l’on a aussi pu observer du côté de Marseille avec les incidents de la Commanderie survenue en 2021, fruits d’une forte hostilité entre les supporters et le président d’alors, Jacques-Henri Eyraud.