La situation financière des Girondins de Bordeaux prend un tournant critique. Christine Bost, présidente de la Métropole de Bordeaux, a franchi un cap en actionnant la lettre de garantie fournie par Gérard Lopez pour réclamer le paiement des 20 millions d'euros de dette du club envers la collectivité.
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Une offensive musclée de la Métropole
Insatisfaite de la proposition de remboursement formulée par les Girondins, Christine Bost a durci le ton lors d'une conférence de presse ce vendredi. Dans ses déclarations, elle a clairement affirmé : "La proposition d'écrasement de la dette due à la Métropole (90 % sur les 20 M€) n'est pas acceptable pour une gestionnaire des fonds publics. J'ai déjà fait valoir la lettre de garantie auprès de Gérard Lopez et de Jogo Bonito. Je fais valoir les intérêts de la Métropole."
Un appel direct à l'engagement de Gérard Lopez
Cette offensive marque un tournant dans les relations entre la Métropole et le propriétaire des Girondins. Christine Bost a lancé un défi à Gérard Lopez, l'exhortant à prouver son engagement envers le club : "C'est aujourd'hui que l'engagement doit faire ses preuves." Un échange crucial doit désormais avoir lieu entre les deux parties pour résoudre cette épineuse question de la dette, qui menace sérieusement l'équilibre financier du club au scapulaire.
Des conséquences potentiellement lourdes
Cette escalade des tensions souligne la gravité de la situation pour les Girondins. Si aucun compromis n'est trouvé rapidement, le club bordelais pourrait se retrouver dans une impasse financière aux répercussions dramatiques sur son avenir sportif. Les prochaines semaines s'annoncent donc décisives pour l'avenir du club à la croisée des chemins.