Bordeaux devait aborder ce match de manière appliquée. Ce match, face à Canet-en Roussillon, a été difficile, mais les Girondins ont eu ce qu’ils voulaient. Une victoire. Elle importe plus qu’on ne pourrait l’imaginer puisque les bordelais sont en difficulté en championnat. Actuels 16è de Ligue 2, ils n’ont que deux points d’avance sur le premier relégable Troyes (13 points). En Ligue 2, quatre équipes vont descendre à l’issue de la saison, un nombre important qui demande d’engranger des points rapidement pour éviter de jouer avec la peur. Bordeaux peut se servir d’une victoire, en Coupe de France, pour reprendre en confiance et préparer le prochain déplacement face au Paris FC. Lors de la qualification bordelaise, une attitude affichée dans le match a visiblement nécessité une clarification, qui provient d’un joueur ayant occupé un rôle clé dans ce match.
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Les Girondins ont eu du mal à se défaire de Canet-en-Roussillon, et a dû lutter pour aller chercher la victoire. Les Canétois ont tenu tête à une équipe qui a été remaniée en cette période, puisque 7 joueurs sont partis avec leur sélection respective. Le 11 aligné par le coach bordelais était malgré cela relativement complet, avec notamment une défense très jeune, avec Ekomie, Biumla, et Marcelin, respectivement 20, 18, et 23 ans. Et la défense a été mise à l’épreuve dès le début de match avec un but dès la 5è minute pour Canet-en-Roussillon. Les Bordelais ont eu beaucoup de mal à revenir au score. Après une première mi-temps plutôt à l’avantage du club évoluant en N2, les Girondins ont égalisé deux minutes après la reprise de la seconde période. Le reste du match était plutôt à l’avantage de Bordeaux malgré une bonne impression laissée par le CRFC. Un match nul implique des tirs aux buts, et c’est là qu’un comportement a posé problème pour certains après le match.
Rafal Straczek, provocateur assumé
La séance de tirs aux buts a commencé et le premier tireur bordelais marque. Ensuite, le gardien girondin s’avance pour donner le ballon au tireur catalan avec un côté insolent, et le tireur frappe la barre. Au deuxième tireur Rouge, Straczek lui tend le ballon et le laisse tomber. Le public commence à siffler, et, ironie du sort, Straczek met en échec le Canétois et part célébrer son arrêt devant les photographes, de quoi énerver le public. Bordeaux aura transformé tous ses penaltys et avance donc au 8è tour, mais Straczek qui avait été hué par la foule a répondu sur Instagram. Il publie une photo de son arrêt sur laquelle il légende « it’s not disrespect, it’s game of nerves » (soit : ce n’est pas de un manque de respect, c’est un jeu de nerfs). De quoi venir titiller les adversaires, mais il ne faut pas oublier que la provocation est la seule arme des gardiens. Face à une équipe qui se trouve trois divisions en dessous, ce n’est pas forcément très fair-play, mais il l’a fait et cela fait partie du football.