Une affaire disciplinaire majeure secoue actuellement les Girondins de Bordeaux, plongeant le club dans une nouvelle controverse. Wilfrid Rastoll, l'entraîneur des gardiens du club bordelais, vient d'écoper d'une sanction particulièrement lourde suite à son expulsion lors du match de Coupe de France contre l'ASMUR. Cette suspension de neuf mois ferme, révélée par le site Footamateur en début de semaine, fait suite à des incidents survenus dans les arrêts de jeu de cette rencontre du 8e tour. L'ampleur de cette sanction soulève de nombreuses questions, d'autant que le staff technique conteste fermement la version des faits rapportée par l'arbitre. Cette situation délicate intervient dans un contexte déjà tendu pour le club girondin, qui traverse une période difficile et doit désormais composer sans l'un de ses membres du staff technique pour une durée considérable.
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Une sanction disciplinaire exceptionnellement sévère
La Commission de discipline a prononcé une sentence d'une rare sévérité à l'encontre de Wilfrid Rastoll, lui infligeant "un an de suspension, dont trois mois avec sursis" pour "récidive d'avertissements, comportement intimidant, injurieux, blessant, excessif / déplacé envers officiel au cours de la rencontre". Cette sanction fait suite à son expulsion durant les arrêts de jeu du match opposant les Girondins à l'ASMUR, formation évoluant en Régional 1. Selon le rapport de l'arbitre Soulaimane Chamel, l'entraîneur des gardiens aurait tenu des propos particulièrement graves, incluant des insultes à caractère homophobe. L'arbitre mentionne également dans son rapport que Rastoll s'en serait pris physiquement à lui, nécessitant l'intervention de Bruno Irles, l'entraîneur principal des Girondins. Cette escalade dans la violence présumée explique en partie la lourdeur de la sanction prononcée par les instances disciplinaires.
Une version des faits vivement contestée par le club
Face à ces accusations graves, le staff technique des Girondins présente une défense unie et déterminée. Wilfrid Rastoll, qui n'avait jamais reçu de carton rouge durant toute sa carrière de joueur puis d'entraîneur, conteste fermement la teneur des propos qui lui sont reprochés. Cette contestation est soutenue par Bruno Irles et l'ensemble du staff technique, qui ont assisté à la scène de près et ont attesté d'une version différente des événements. Fait notable, le délégué du match n'a pas pu confirmer les propos rapportés par l'arbitre, ce qui renforce la position défensive du club. L'ancien portier et entraîneur de l'équipe de France de beach volley, qui a également officié comme formateur à Marignane, Marseille et Troyes, a présenté sa version des faits la semaine dernière en visioconférence devant la commission de discipline. Il était accompagné du directeur général Arnaud Saint-André, témoignant de l'importance accordée par le club à cette affaire. Tout en reconnaissant une réaction excessive dans un contexte particulièrement houleux, Rastoll maintient sa version des événements.
Conséquences immédiates et perspectives d'appel
En attendant une éventuelle procédure d'appel, Wilfrid Rastoll subit déjà les conséquences de cette suspension à titre conservatoire. L'entraîneur des gardiens a dû suivre les deux dernières rencontres de championnat depuis les tribunes, privé d'accès au terrain pour l'échauffement des gardiens et au vestiaire. Cette situation complique considérablement le travail de préparation des portiers girondins. Le club, par la voix de ses dirigeants, étudie désormais la possibilité de faire appel pour tenter de réduire cette sanction jugée disproportionnée. Parallèlement, les Girondins font face à un autre dossier disciplinaire concernant le craquage de fumigènes dans le Virage Sud contre Angoulême le 20 septembre. Cette affaire pourrait déboucher sur un huis clos partiel le 10 janvier, que ce soit contre Bayonne en championnat ou en 16e de finale de Coupe de France en cas de qualification ce samedi au Puy et de match à domicile.