Avec les qualifications de Bergerac et de Versailles en quart de finale de Coupe de France, cela fait deux clubs de National ou inférieur à ce stade de la compétition. Une régularité depuis plusieurs années.
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Et si la saison dernière était assez particulière en la matière avec un format en double échelon pour pallier à l'arrêt des compétitions amateures suite à la pandémie de COVID-19, il n'en résulte pas moins que deux clubs de National 2 (cinquième division) ont accédé aux quarts de finales, avec des sacrés noms accrochés à leur palmarès. En effet, le GFA Rumilly-Vallière s'est défait de Toulouse, pendant que Canet-Roussillon a réalisé l'exploit de sortir Marseille dès les 16ème de finale. L'exploit ? Pas vraiment, puisque les "upset" de divisions deviennent désormais de plus en plus fréquents. Sur les trois dernières années, sept des vingt-et-unes équipes différentes qui ont pris part aux quarts de finale de la compétition proviennent de divisions amateures ou semi-professionnelles.
Beaucoup ont aussi en mémoire le récent parcours des Herbiers en 2017, tombeurs de Lens et Auxerre avant de céder face au Paris Saint-Germain en finale, au Stade de France. Un parcours exceptionnel qui n'éclipse pourtant pas les réussites de Granville en 2016, Andrézieux en 2018 ou encore Épinal et Belfort l'an passé, tombeurs à eux deux de trois clubs professionnels, dont deux clubs de Ligue 1 (Montpellier et Lille). Et si le statut de petit poucet retrouvait sa magie d'antan pour Bergerac et Versailles cette saison ?