Au terme d’une demi-finale haletante, palpitante entre le FC Nantes et l’AS Monaco, les Nantais ont fini par triompher aux tirs au but face à des Monégasques maladroits. Avant même que l’explosion de joie se fasse sentir, et que les supporters canaris envahissent la pelouse, cette séance de tirs au but était déjà historique.
Les Nantais pensaient certainement avoir réalisé le plus dur en marquant le second but, et en passant devant au tableau d’affichage. Monaco a trouvé les ressources grâce au but de Myron Boadu dans la foulée. En plus de devenir le premier Néerlandais à inscrire un but en demi-finale de Coupe de France depuis 1994, il est parvenu à conserver l’espoir des siens. Cette séance de tirs au but offerte par le numéro 9 monégasque est unique à plusieurs égards.
Une édition record
Cette saison de Coupe de France aura, à n’en pas douter, marqué les esprits. Outre le parcours de Versailles, ou les éliminations précoces d’Angers ou de Rennes, la séance de tirs au but entre Brest et Dinan a par exemple été cruciale, et historique par sa durée. Justement, 17 séances de tirs au but ont eu lieu depuis les 32e de finale de la compétition. C’est la première fois dans l’histoire de la Coupe de France qu’autant de séances de tirs au but son disputées.
Révélateur d’un niveau parfois sensiblement équivalent entre les différents adversaire, cette répétition de décisions au-delà du temps réglementaire a favorisé le spectacle, et surtout, le suspense. Pour achever une édition déjà historique, Nice et Nantes se retrouveront au Stade de France le 8 mai prochain, alors que Nantes sort tout juste d’une soirée forte en émotions. Les Canaris réussiront-ils à réitérer un tel exploit, et soulever à nouveau ce trophée face aux Niçois ?