CdM 2022 : L'Argentine championne du monde si l'on en croit ces signes du destin !

L’Argentine a réussi, dans la difficulté, à se défaire de l’Australie hier dans une ambiance digne de la Bombonera de Boca Juniors. Lionel Messi n’a pas raté son 1000ème match en carrière et a gratifié le public du Ahmad bin Ali Stadium d’une prestation XXL couronnée par son premier en phase finale d’une Coupe du Monde. Si les Argentins croient à la troisième étoile plus que jamais, les plus superstitieux la savent déjà acquise. Explications.

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© Twitter officiel FIFA World Cup

Le peuple argentin est connu pour vivre le football avec une passion démesurée et peu comparable à d’autres pays européens. Les fans de l’Albiceleste sont aussi très superstitieux et aiment voir des coïncidences un peu partout pourvu que Lionel Messi acquiert le graal de sa carrière. C’est ainsi que plusieurs faits similaires à un glorieux passé font grandir l’espoir chez les argentins. Ainsi, si Messi a raté son penalty lors de la troisième journée de phase de groupes face à la Pologne, certains en étaient ravis puisque Mario Kempes avait été touché de la même infortune en 1978 débouchant… sur le premier sacre de l’Albiceleste. Bis repetita en 1986 par l’intermédiaire de Diego Armando Maradona qui quelques jours plus tard glana la seconde étoile de son pays. Ces trois ratés à la troisième journée de phase de poules sur penalty sont troublants d’autant plus qu’ils ont touché trois gauchers !

Des coïncidences extraordinaires

Si ce premier signe du destin entre les trois génies argentins était étonnant, d’autres sont tout aussi époustouflants. En effet, le Maroc est l'équipe africaine qui a réalisé le meilleur parcours de la phase de poules en terminant premier de la poule F, au plus grand bonheur des argentins puisqu’en 1986 les Lions de l’Atlas avaient déjà fini premiers de leur poule au détriment de la Belgique 3ème et du Canada dernier et avec 0 point au compteur. Cette folle série de coïncidences qui ne s'arrête pas là puisque la dernière fois que l’Australie avait accédé aux huitièmes de finale en 2006, elle s’inclina face à l’Italie qui devint championne du monde par la suite. Si cette victoire était donc synonyme d’un double espoir pour les argentins, le but de Lionel Messi est aussi révélateur d’un potentiel signe du destin puisque c’est Nicolas Otamendi qui réalise la passe décisive, quoique peu volontaire, pour son capitaine. Ainsi, il rejoint les trois défenseurs ayant délivré une passe décisive à un numéro 10 argentin lors d’un mondial, en pourtant 18 participations de l’Argentine. Ces deux prédécesseurs sont Daniel Passarella et José Luis Cuciuffo qui ont fait marquer respectivement Mario Kempes en 1978 et Diego Maradona en 1986, une fois encore lors des deux derniers sacres de l’Albiceleste.

La Pulga et ses coéquipiers marchent donc sur les pas de leurs illustres aînés et sont promis à une victoire finale si l’on en croit tous ses signes avant-coureurs. Cependant, il faudra se méfier des Pays-Bas en quart de finale qu’ils ont rencontrés pour la dernière fois en 2014 au cours d’une demi-finale épique qui avait trouvé sa conclusion au cours d’une séance de tir au but riche en émotions. Lionel Messi, dont cette 22ème édition de la Coupe du Monde sera sa dernière, a reconquis le cœur des supporters argentins après ce sacre en Copa America. Désormais, ses coéquipiers et ses aficionados veulent voir une nouvelle étoile brodée au-dessus de l’AFA pour que l’un des meilleurs joueurs de l’histoire rejoigne définitivement El Matador et El Pibe de Oro tout en haut du panthéon de la sélection argentine.