Un pénalty (qui fera parler certainement) et une course folle donnent l’avantage à une Argentine survoltée.
Dans les toutes premières minutes, l’équipe argentine teste le bloc croate. Les Argentins tentent de casser les lignes croates via des transversales bien trop appuyées. La croatie ne se montre pas vraiment dangereuse dans les 10 premières minutes mais on la sait capable d’encaisser suffisamment longtemps. D’autant plus qu’elle se plait habituellement à installer un faux-rythme grâce à son entrejeu.
Un entrejeu très vigilant lors des prises de balle de Messi, et pour cause : Brozovic, Modric, et Kovacic font tous les trois partie du top 10 des joueurs ayant récupéré le plus de ballons.
Messi se fait discret même si, avant la vingtième minute et après s’être libéré d’une oppression de trois Croates, le génie argentin inquiète son staff en se tenant l’arrière de la cuisse. Plus de peur que de mal.
La première frappe cadrée intervient à la 24ème minute via l’Argentine. Livakovski repousse difficilement la frappe de Fernandez. Cette même Argentine pèche beaucoup par manque de justesse dans les passes et le jeu en profondeur en général.
Pénalty litigieux ?
Le coup de théâtre majeur intervient à la 31ème : Livakovic vient couper la course en profondeur d’Alvarez qui partait vers le but. L’arbitre est formel : pénalty pour l’Argentine. Lionel Messi se charge de le convertir pour donner l’avantage.
Cinq minutes plus tard, ce sera ce même Messi qui lancera Alvarez en profondeur. Mais probablement que ni la Pulga ni les autres spectateurs ne s’attendront à la suite : une course de plus de cinquante mètres de l’attaquant de Manchester City…jusqu’à marquer de manière plutôt chanceuse ! En effet, grâce à deux rebonds sur son corps, Alvarez parvient à rester au contact du ballon et punir Livakovic. De quoi mettre l’Argentine à l’abri à la mi-temps malgré la frappe de Modric avant la pause.