Le FC Versailles accède au dernier carré de la Coupe de France ! Face à Bergerac, autre équipe de National 2, le club basé en région parisienne a assuré sa qualification suite à la séance des tirs aux buts.
Dans cette confrontation entre deux équipes de National 2 (4e division française), l’intensité est présente dès les premières minutes. Tandis qu’aucune des deux formations ne parvient réellement à mettre le pied sur le ballon, c’est le FC Versailles qui ouvre le score juste avant le quart d’heure de jeu. Sur la première frappe tentée par les Bleus, l’ailier Diarrassouba vient tromper le portier adverse Delaunay sur une jolie frappe enroulée depuis l’extérieur de la surface.
Cette réalisation est un événement puisqu’il s’agit là du premier but encaissé par le Bergerac Périgord FC depuis le début de cette 105e édition de la Coupe de France. Les minutes passent et les débats sont toujours aussi équilibrés malgré une possession de balle à 64 % en faveur de Bergerac sur l’ensemble du premier acte. Le score n’évoluera plus au terme des 45 premières minutes de ce match bien que Versailles était tout proche de doubler la mise à la 38e minute suite à un face-à-face perdu par Michel face au portier du club basé en Dordogne.
Une frappe suffit !
Dominatrice dans la possession mais peu dangereuse dans les derniers mètres adversaire, la formation bergeracoise est un peu plus à la peine dans ce deuxième acte. Cette dernière se heurte à une équipe de Versailles qui gère tranquillement son avance. Un fait de jeu vient changer la dynamique du match.Ibayi est exclu à 10 minutes du coup de sifflet final suite à un deuxième carton jaune. Versailles tient bon jusqu'à la 89e minute, moment choisi par Tressens, entré en cours de jeu, pour marquer le but égalisateur en faveur de Bergerac. Les hommes d'Erwan Lannuzel font preuve d'un réalisme impressionant puisqu'ils ont trouvé l'ouverture sur leur unique frappe cadrée du match. Le coup de sifflet final retentit quelques minutes plus tard et c'est la séance des tirs aux buts qui décide du destin de cette partie. " On va y aller avec une grosse paire de c******* ! " , tels sont les mots d'Erwan Lannuzel avant le début de cette séance. Des mots qui ne suffiront pas puisque Bergerac s'incline notamment en raison d'un manqué de Mingoua.
Avec ce succès, Versailles rejoint le stade des demi-finales, tout comme Monaco, tombeur d’Amiens hier soir. De leur côté, les Bergeracois pourront se consacrer totalement à son objectif en championnat, à savoir la montée en National 1, eux qui n’ont plus perdu depuis septembre en championnat.