Équipe de France : Clauss encore loin d’une titularisation ?

L’équipe de France vient tout juste de se réunir à Clairefontaine, et déjà, les premières interrogations deviennent légitimes. Les joueurs convoqués initialement ne seront pas tous de la partie pour diverses raisons, et les premières mises en place tactiques vont devoir fonctionner. Pour Clauss, le conte de fée doit maintenant se transformer en un travail acharné.

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Illustration : "Équipe de France : Clauss encore loin d’une titularisation ?"
© Twitter officiel de l'Équipe de France

Au moment de la convocation de Jonathan Clauss, l’effusion de joie était au rendez-vous. Le joueur lensois, très ému, était porté par tout un peuple de supporters et d’observateurs heureux pour l’accomplissement que venait de réaliser le latéral droit. Tactiquement, le profil de Jonathan Clauss semble parfait pour s’intégrer au système de l’équipe de France. Dans les faits, cela ne semble pas encore une totale certitude, et Didier Deschamps a déjà expliqué pourquoi à demi-mot en conférence de presse.

Un poste, deux profils en compétition

L’époque où l’équipe de France évoluait dans un 4-2-3-1 à vocation défensive est bien loin. La tactique de 2018 est désormais révolue, et a laissé place depuis de nombreux mois à une mise en place en 3-5-2 très différente dans le déploiement. Alors que Benjamin Pavard a occupé avec très peu de succès le poste de piston droit, le rôle semble désormais revenir à un véritable piston de métier. Si Jonathan Clauss y semble destiné, Kingsley Coman pourrait lui barrer la route.

Sélectionné parmi les attaquants de l’équipe de France, Kingsley Coman avait pourtant bel et bien évolué seul dans le couloir droit lors du dernier rassemblement. Lorsque les Bleus étrillaient le Kazakhstan sur le score de 8-0, Coman s’était montré impérial sur la droite, inondant de ballons la surface de réparation grâce à ses centres justes et sa vitesse notamment.

En conférence de presse, Didier Deschamps a évoqué ce poste sujet aux innovations dès le jour où il a annoncé sa liste la semaine passée. Le sélectionneur a notamment évoqué que Benjamin Pavard était désormais considéré comme un défenseur central (certainement en concurrence avec Jules Koundé), et que le couloir droit allait désormais se jouer entre le Bavarois et le Lensois. En fonction de l’adversaire, un profil purement offensif (Coman), ou plus équilibré (Clauss) serait décidé selon le style abordé en face. Opposés à la Côté d’Ivoire ce vendredi, les Bleus ont-ils intérêt à lancer directement le joueur formé au RC Strasbourg dans le grand bain ?

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