Equipe de France : Une grande déception exprimée aux abords des grandes échéances à venir

En juillet dernier, Sylvain Ripoll était relevé de ses fonctions de sélectionneur de l'équipe Espoirs de la France. Dans la foulée, il fut remplacé par l'ancien champion du monde Thierry Henry. Un peu plus de 2 mois après son départ, il revient sur son éviction, et défend son bilan.

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Illustration : "Equipe de France : Une grande déception exprimée aux abords des grandes échéances à venir"
Photo d'illustration - ©site officiel de la Fédération Française de Football

Un bilan plus que positif avec les Bleus Espoirs

Sylvain Ripoll s'est d'ailleurs exprimé dans les colonnes du journal Ouest France. Il a évoqué son envie de disputer les Jeux Olympiques qui se tiendront à Paris en 2024 : " Il y avait une échéance énormissime : les JO en France. Bien sûr que je voulais y aller ". Cependant, il insiste sur son bilan qui est loin d'être ridicule : " Mon bilan est de 79 % de victoires ".

Les J.O de Tokyo 2021, la goutte d'eau qui fait déborder le vase

Selon Sylvain Ripoll, ce sont les J.O de Tokyo de 2021 qui ont précipité l'ancien sélectionneur dans l'abîme. Aujourd'hui, l'intéressé s'en désole et balaie cet argument du revers de main : " Quand j'entends parfois qu'on met ces JO 2021 en première ligne de mon bilan à la tête des Espoirs… Au mieux c'est de la mauvaise foi, au pire de la malhonnêteté intellectuelle ".

Son impuissance face au refus des clubs de libérer les joueurs

S'il n'a pu performer avec son équipe, tout n'était pas de sa faute. En effet, il était confronté au refus des clubs de libérer les joueurs pour la préparation des matchs. C'est ce que quoi, il revient dans ses déclarations : " Il faut voir les conditions dans lesquelles cela s'est passé. Je n'ai rien pu maîtriser, parce que les clubs n'ont pas voulu libérer leurs joueurs. À la veille de l'annonce de la liste officielle, on n'avait que onze joueurs et on avait dû demander plusieurs dérogations pour allonger le délai de sélection. Sinon, on était forfait. On a ensuite dû annuler la moitié de la préparation : les stages en Espagne, etc., parce qu'on n'avait personne ".

En désaccord avec de nombreux clubs, il garde un souvenir amer de cette attitude des clubs. Il n'a pas caché ses sentiments : " Cela a tourné à la mascarade parce que quasiment tous les clubs refusaient. Pourtant, tout avait été anticipé dans les temps. Mais sur 150 joueurs sollicités, on a eu plus de 120 refus au final. C'était ridicule, enrage-t-il. La Ligue 1 a refusé, puis la Ligue 2. En L2, on en a sollicité 12 et on a eu 9 refus. Puis on a fini par avoir 16 noms +2, alors qu'il en fallait 18+4. Sur place, les joueurs sélectionnés ont été irréprochables, rien à redire sur leur mentalité, ce n'est pas le problème. Mais on est parti avec cinq éléments de -19 ans, des garçons remplaçants en L1 ou des joueurs de L2. Alors oui, il y avait Gignac, Savanier, Thauvin, mais après, tu joues le Mexique ou le Japon, qui arrivent avec des armées d'internationaux ".

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