En Europa League, la Real Sociedad de Robin Le Normand se déplace dans la capitale italienne pour affronter la Roma, les deux clubs figurent quatrième de leur championnat respectif et on peut donc s’attendre à une rencontre très disputée.
Si ce sont les basques qui dominent la possession du ballon, c’est bien les romains qui se montrent le plus dangereux avec des contres incisifs digne du Special One. Du côté espagnol, on peut s’en vouloir de vouloir jouer trop propre, ce qui a donné pas mal de relance ratée dans l’axe permettant à la Louve d’avoir des occasions sans concrétiser. Gros manque de réussite pour Abraham qui reste pour autant impliquer dans la rencontre avec notamment plusieurs pressings sur Remiro pas dans son match et auteur de beaucoup de déchets techniques. Les hommes de Mourinho auront fait la première mi-temps qu’il faut en se gratifiant d’un but sur un super contre initié par Karsdorp.
Le début de seconde période reprendra le même schéma avec des Gialorossi attentiste face à des basques qui ne trouvent pas de solutions. Le Mou a même effectué trois changements à la 60ème. Malgré une réponse physique des espagnols au fil des minutes dans une rencontre relativement calme jusque-là, ce sont les italiens qui marqueront sur corner en fin de match par l’intermédiaire d’un Kumbulla totalement seul. La bande à David Silva ne marquera pas et devra gagner d’au moins 3 goals chez elle.
Dans les individualités, David Silva revenait d’une absence de deux mois et on ne peut pas lui en vouloir d’avoir manqué le rendez-vous. Le Français Robin Le Normand a bien tenu Abraham mais l’entrée de Belotti a totalement changé la donne pour le défenseur qui n’a pas été convaincant physiquement. L’ancien angevin Ali-Cho est rentré en cours de match pour la Sociedad mais n’a rien changé au résultat. Chez les italiens, Dybala a évidemment répondu présent tout comme le public qui a sold-out le stade, chose habituel à Rome pour les matchs européens. L’homme du match est le serbe Nemanja Matic, l’homme clé de José. Il a réussi toute les interceptions et contribué à la difficulté des basques à avancer dans les derniers mètres. Au final, deux équipes au style totalement opposés se sont rencontrés ce soir mais l’entraineur portugais de la Roma a rappelé à tout le monde pourquoi il se surnomme le Special One.