Nettement en difficulté dans cette première partie de saison, le FC Lorient peine à créer une quelconque dynamique positive depuis le mois d’octobre. Malgré des joueurs précieux lors des toutes premières journées et un effectif difficile à bousculer en cours d’exercice, la machine s’enraye et la solution paraît assez lointaine. Financièrement, le club ne semble pas en mesure de réagir.
Que faut-il faire à Lorient pour retrouver le sourire du mois d’octobre ? Cette période où Armand Laurienté marquait un coup franc superbe face à Lyon dans son antre, où les Merlus venaient à bout de Lille puis de Nice quelques semaines plus tard, sans jamais baisser les yeux face au favori venu se mesurer à l’ambiance du Moustoir. Affichant un triste visage à la 16e place de Ligue 1, le club qui a figuré quelques temps dans le top 7 du championnat de France se retrouve sans solution sportive, et la direction apparaît au moins aussi perdue sur le sujet.
Un président sur des œufs
Les interrogations se multiplient autour du FC Lorient. Qui est responsable de ces baisses significatives de résultat ? L’entraîneur doit-il partir, et laisser sa place ? L’effectif est-il au niveau ? Le marché des transferts est-il la clé pour injecter du sang neuf ? Aux abords du match face à Metz ce week-end, le président Loïc Féry est sorti du silence. Tout d’abord, il a rappelé à quel point il comptait rester calme dans cette situation, à commencer par la confiance qu’il a envers le coach de son équipe : « Christophe Pelissier n’est pas menacé, il sera l’entraîneur du FC Lorient jusqu’à la fin de la saison » a-t-il déclaré. Rien n’assure au technicien français de se voir proposer une prolongation de l’aventure, mais le temps lui est laissé pour travailler à première vue.
Concernant son groupe actuel, là encore, Loïc Féry ne se montre pas alarmiste : « Je ne suis pas dans le déni, on vit une série de défaites inquiétante. Je ne peux pas dire que je m’y attendais, mais je vois au club des gens absolument concernés, staff, joueurs, direction, pour sortir de cette spirale. Si je voyais un staff et des joueurs avec le sourire après les défaites, je m’inquiéterais. Ce n’est pas le cas ». Des mots forts et emplis de confiance certes, mais où les mots autour de l’inquiétude se multiplient. La victoire face à Metz commence à clairement devenir impérative pour que les Merlus restent à flot avant d’affronter Rennes en Coupe de France avant Noël.
Après ces événements hivernaux, le mercato ne tardera pas à ouvrir ses portes. Une opportunité pour les Lorientais ? Ce n’est pas certain au regard des difficultés financières déjà bien présentes au club. L’été dernier, c’est près de 15 millions d’euros dont la moitié par le biais d’un emprunt, qui ont été injectés dans les caisses du FCL. La situation délicate vécue sur le plan sportif ne semble pas trouver sa solution sur le marché, et l’équipe actuelle devra trouver ses propres armes pour remonter rapidement au classement.