Si le FC Metz siège toujours parmi les relégables après 29 journées de championnat, la situation commence à sérieusement interpeller l’ensemble des observateurs. Le club n’a pas réussi à faire de la période du mercato hivernal une aubaine pour remonter, et les changements apparaissent minimes. De quoi fracturer les ententes en interne ?
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Les acteurs messins envisageaient la lutte pour le maintien dès le début de cette saison, et la situation du club n’apparaît pas comme une immense surprise en ce mois de mars. Le fait est néanmoins qu’à neuf journées de la fin du championnat, aucun sursaut n’est réellement observé, et les recrutements effectués cet hiver n’ont pas permis un quelconque changement dans l’approche de l’équipe. Sportivement, les difficultés rencontrées posent questions vis-à-vis des autres organes de direction. Les supporters se plaignent notamment du manque cruel de communication.
Que fait le président ?
Bernard Serin, président du FC Metz, est attendu au tournant. Bien silencieux dans les médias, et même dans ses prises de parole au sein du club, le plus haut dirigeant du club grenat se fait rare. De son côté, le directeur sportif, Philippe Gaillot, est lui aussi extrêmement rare en public, et cela interroge. Auprès des supporters, cette absence commence à être interprétée comme une fuite des responsabilités, et les personnes les plus proches du club semblent confirmer les craintes.
Mohamed Toubache-Ter, ancien directeur de la communication d’Angers SCO, et très proche de nombreux clubs de Ligue 1, a distillé quelques informations sur les réseaux sociaux. Selon lui, si Frédéric Antonetti conserve toujours l’écoute et une part de la confiance de son vestiaire, la communication semble rompue à plusieurs étages. Le coach corse a déjà fait savoir à plusieurs reprises qu’il n’avait pas la main sur le recrutement, et les désaccords ressurgissent alors que le mercato n’a pas été efficace. Les différents acteurs importants du club campent sur leurs positions, entraînant une situation où les informations ne circulent plus. Le vestiaire sera-t-il le premier à pâtir de ce contexte défavorable ?