Bien qu’habituelle dans le milieu de foot, les interviews mi-temps des joueurs sont souvent source de déclaration qui ne laisse pas sans voix. Emporté par la pression du match, Kevin N’Doram a tenu des propos qui n’ont pas été bien pris aux yeux de tous avant de rapidement s’excuser pour ne pas alimenter la polémique autour de son intervention médiatique.
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Malmené tout au long d'une première mi-temps où le FC Metz, qui a manqué de combativité, n’a pu éviter l’ouverture du score marseillaise du jeune ailier Emran Soglo. Interrogé au micro de Prime Video à l’issue des 45 premières minutes, le milieu de terrain messin Kevin N’Doram n’a pas retenu ses mots au moment d’évoquer la première période de son équipe : « On manque de caractère. Excusez-moi du terme, mais on joue comme des tapettes. On a peur de jouer au ballon. C’est bien beau de vouloir défendre, déjà qu’on ne sait pas le faire… Va falloir oser, jouer au ballon, tenter des choses, sinon comme ça, on ne peut pas y arriver » confiait-il. Une réaction à chaud qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. De quoi provoquer l’indignation de certains qui ont jugé ses propos comme homophobes.
« Je présente mes excuses. »
Conscient que ses propos sont allés au-delà de ses pensées et sûrement poussé par ses dirigeants, en fin de match, le fils du célèbre Japhet N’Doram est revenu sur ses mots et a tenu à s’excuser : « Sous le coup de la frustration et de l'énervement, j'ai dit quelque chose d'un peu déplacé, a reconnu le milieu défensif. Je ne voulais offenser personne dans mes propos. Je voulais juste clarifier la situation. Je voulais juste mettre les choses au clair. Je ne voulais offenser personne, ce n'était pas le but. Je présente mes excuses. ». Une façon pour le milieu messin de clore cet incident de parcours et enfin profiter du nul arraché par le FC Metz alors qu’ils étaient réduits à dix sur une large partie de la seconde période. Une première remontrance qui ne devra pas être réitéré si le joueur souhaite conserver sa place de titualire dans le onze messin.