Le FC Nantes et ses supporters sont dans le flou total. À l’aube de la 35ème journée, les Canaris occupent la 17ème place du classement synonyme de relégation dans cette saison si particulière où 4 descentes ont lieu. Antoine Kombouaré démis de ses fonctions suffira-t-il ? En tout cas, en interne le torchon brûle.
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Mardi après-midi, Antoine Kombouaré a été officiellement licencié par le board dirigeant nantais et sera remplacé jusqu'à la fin de la saison par Pierre Aristouy entraîneur jusqu’alors des U19 et sera épaulé par l’ancien défenseur emblématique du FC Nantes, Oscar Vizcarrondo. Une décision qui a laissé perplexe beaucoup de supporters à 4 journées de la fin du championnat.
Un choix crucial délégué par vengeance !
En effet, l’on aurait pu croire qu’en se séparant d’Antoine Kombouaré, les dirigeants nantais privilégieraient un profil expérimenté de la Ligue 1 tel Jocelyn Gourvennec dont le nom circulé régulièrement. À l’inverse, le FCN a misé sur un entraîneur de son cru mais la décision semble avoir été beaucoup plus… unilatérale. Le très bien informé sur le mercato et les arcanes de certains clubs, Mohamed Toubache-Ter a glissé des informations importantes concernant les tensions qui habitent la hiérarchie des Canaris. Au moment du licenciement d’Antoine Kombouaré et d’aborder la future identité du coach à la casquette de pompier pour sauver le club, Waldemar Kita aurait assené ces mots à son fils Franck : « Tu as décidé sans moi en janvier, tu te démerdes maintenant ». Ayant pris des libertés concernant le mercato hivernal vues d’un mauvais œil par son paternel, Franck Kita aurait vu le retour de bâton se manifester par un choix particulièrement difficile à réaliser et c’est donc lui en sa qualité de directeur général du club nantais qui aurait tranché en faveur de Pierre Aristouy. Un choix bien éloigné des noms que souhaitent attirer Waldemar Kita en cas de maintien et dont un article concernant le sujet vous sera délivré cet après-midi…
En tout cas, une chose est sûre, l'émancipation de Franck Kita vis-à-vis de son paternel passe mal auprès de celui-ci qui lui fait porter des responsabilités peu évidentes à gérer dans une telle situation. Plus inquiétant encore, le manque d’implication du président des Canaris dans un tel choix peut relever d’une confiance à toute épreuve assez inquiétante puisqu’elle tend vers l’inconscience du danger qui guette le club qui fête ses 80 ans cette année. En attendant, Franck Kita compte sur Pierre Aristouy pour redresser la barre et prouver que son choix est le bon avant l’arrivée d’un entraîneur de très gros calibre cet été ? À suivre…