Malgré les résultats sportifs qui peuvent laisser entrevoir une possible éclaircie dans le ciel sombre qui plane au-dessus de la Beaujoire, les tensions au sein du club ne cessent de croître.
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Après deux défaites consécutives face à Toulouse (1-2) et Lille (2-0), le FC Nantes a repris un peu de poil de la bête et a courageusement tenu tête à l’AS Monaco (3-3) puis à l’Olympique de Marseille (1-1, malgré l’expulsion de Bastien Meupiyou à la 9ème minute). Si le lien entre les supporters et Pierre Aristouy semble plutôt bon, il n’en est pas du tout de même pour celui qui lie les supporters à la direction. Et encore moins au nouveau Directeur de la Sûreté et de la Sécurité, David Amaré. Ce n’est un secret pour personne, la famille Kita n’est pas du tout appréciée par les supporters surtout les ultras de la Brigade Loire.
David Amaré au centre d’un scandale
La nomination de David Amaré en tant que DSS n’a rien arrangé car ce dernier n’a de cesse de s’acharner contre la Tribune Loire et ses occupants. Il tente quasiment à chaque match de faire interdire les tambours, drapeaux et bâches du groupe d’ultras. Ces derniers parviennent toutefois à s’en servir et joueurs comme entraîneur peuvent témoigner de l’impact positif de cette tribune sur les résultats de l’équipe. Après avoir été absent du PC sécurité alors qu’un père de famille faisait un infarctus dans une tribune de la Beaujoire lors de Nantes-OM, David Amaré est désormais visé par une enquête de l’IGPN pour “prise illégale d’intérêts”. En effet en tant qu’ancien policier du Service de renseignement territorial dédié spécifiquement à la Brigade Loire, David Amaré disposait d’informations qu’il utilisait à l’encontre des ultras (ce dont ils se sont plaints dans un communiqué) alors qu’en tant que néo-salarié du FCN, il n’aurait pas dû avoir ces informations. De plus, sa nomination avait été jugée défavorablement par un avis de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Dans Ouest-France, un ancien collègue de M.Amaré a expliqué que cette nouvelle affectation “n’est effectivement pas conforme” au statut d’agent de police. Cerise sur le gâteau, David Amaré n’en est pas à sa première largesse au sein de la police, lui qui aurait fait l’objet de deux procédures disciplinaires pour des absences injustifiées ces trois dernières années.