À la dérive ces dernières années, le FC Nantes semble encore une fois promis à une saison pleine de difficultés.
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Au vu de la situation financière du club, la direction a réalisé un mercato plutôt correct. Pourtant, rares sont ceux qui imaginent le FCN réaliser une bonne saison. L’effectif manque de stabilité, l’entraîneur Pierre Aristouy sera sans doute limogé très bientôt et les tensions entre la direction et les supporters sont à leur paroxysme. En effet, la famille Kita semble prendre la direction du club à la légère et bloque la plupart des dossiers du mercato fournis par les recruteurs, coinçant ainsi le club dans une spirale infernale qui semble les mener droit vers la Ligue 2. Mais depuis hier, la situation est sur le point de s'envenimer encore plus.
Les ultras prennent la parole
La Brigade Loire, groupe ultra présent depuis 1998 à La Beaujoire, a pris la parole ce vendredi 18 août à travers un communiqué. Dans ce communiqué, les ultras expliquent que depuis 11 ans, un fonctionnaire de police appartenant aux Renseignements Territoriaux nommé David Amaré surveille et suit particulièrement la Brigade Loire et ses membres. Son principal objectif étant d’alimenter les fichiers des autorités. Les ultras déclarent qu’il est allé jusqu’à recueillir des informations très personnelles sur les membres du groupe, se rendre au domicile de certains membres et même utiliser des informations sur leur vie privée pour faire pression sur eux. Lors de la rencontre entre le TFC et le FC Nantes, David Amaré s’est permis de remodeler à sa manière la sécurité à l’intérieur de la tribune, privant les ultras de leurs interlocuteurs de confiance habituels. De plus, ce dernier aurait décidé “au nom du FC Nantes” que le matériel d’animation de la Brigade Loire sera, jusqu’à nouvel ordre, interdit en tribune à domicile comme à l’extérieur. Dans le communiqué, les membres de la Brigade Loire précisent qu’ils ne cesseront pas leur activité de soutien, et ce “sans faire de concession” sur leur matériel. Cette décision risque de fortement aggraver les tensions entre les ultras et le reste du club, à l’heure où les joueurs ont le plus besoin de soutien.