Le FC Nantes passe jusqu’ici un mercato estival plutôt tranquille et en attendant un dégraissage massif, les pistes prioritaires de Pierre Aristouy s'éloignent peu à peu de la Beaujoire puisque Franck Honorat devrait rejoindre le LOSC tandis qu’Almeria a refusé une offre de 6 millions d’euros pour Largie Ramazani. En attendant, un événement est venu secouer l'entourage de Waldemar Kita.
Hier, Ludovic Blas s’est rapproché du rival rennais et pourrait y signer prochainement après s’être mis d’accord avec le SRFC et que le club bretillien ait formulé une offre de 10 millions d’euros. En attendant la réponse du board nantais qui pourrait réclamer un montant un peu plus supérieur, Stredair Appuah, jeune pépite du centre de formation a passé un cap en signant son premier contrat professionnel avec les Canaris.
Une affaire judiciare menaçante ?
Hier, d’après Presse Océan, dérivé d’Ouest-France en Loire-Atlantique, Bakari Sanogo et Joaquim Batica ont été mis en garde à vue après une convocation au préalable au commissariat de Nantes. Bakari Sanogo est le plus connu du côté du FC Nantes puisqu’il a été de nombreuses fois en affaires avec Waldemar Kita concernant des transferts tels que celui de Moussa Sissoko puisqu’il est la tête de gondole de son agence d’agent. Un des intermédiaires fétiches de Waldemar Kita est poursuivi pour maints chefs d’accusation puisque le procureur de Rennes a mentionné ceci : "exercice illégal de la profession d’agent sportif", "faux et usage de faux", "abus de biens sociaux", "blanchiment de fraude fiscale aggravée" et "blanchiment en bande organisée". Ces 5 motifs d'inculpations risquent de coûter cher aux deux agents mais pourraient aussi impacter le FC Nantes puisque l’an dernier, trois gardes à vue avaient été mises en place pour des dirigeants nantais dans le cadre de commissions suspectes versées à Bakari Sanogo.
Là où cette information semblait anodine, les liens très étroits entre Waldemar Kita et Bakari Sanogo viennent jeter une once d’inquiétude sur les supporters nantais qui espèrent ne pas vivre la même situation que le SCO d’Angers pris dans un imbroglio judiciaire pour des chefs d'accusation similaires. Le président des Canaris perd un grand ami et un intermédiaire qui l’a particulièrement aidé depuis de nombreuses années, mais force est de constater que son dernier recrutement catastrophique de Moussa Sissoko a montré les limites de leur collaboration. À suivre…