Ce soir, le FC Nantes affrontera le PSG au Stade de la Beaujoire. 13èmes du classement, les canaris auront fort à faire dans cette rencontre contre un leader qui possède déjà 11 points d'avance sur son dauphin, d'autant plus qu'à quelques heures du coup d'envoi, une décision du Conseil d’État vient réjouir les supporters adverses.

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La victoire du week-end dernier face à Toulouse 1-2 a fait énormément de bien aux nantais qui avec les trois points acquis, se sont donnés un petit peu d'air par rapport à la zone de relégation même s'ils ne sont évidemment pas hors de danger. De plus, les retours de tous les joueurs engagés à la CAN est un bonne nouvelle car leur impact sur le niveau de l'équipe est considérable, comme on a pu le voir avec Mostafa Mohamed lors du dernier match, auteur d'un but et d'une passe décisive. Contre le PSG, les nantais ne partiront pas du tout favoris mais pourraient avoir un coup à jouer lors d'une rencontre qui a lieu entre les deux huitièmes de finale de Ligue des Champions, qui sont évidemment la priorité du club de la capitale. A quelques heures du coup d'envoi (qui a lieu à 21h), les nantais viennent cependant d'être frappés par un coup dur, celui de l'autorisation pour les supporters parisiens de se rendre au match.
500 supporters parisiens autorisés à la Beaujoire.
Alors que de base, la venue des parisiens avait été interdite pour la rencontre suite à un arrêté ministériel, l'ANS (association nationale des supporters) avait saisi le Conseil d’État afin de faire annuler cette décision, ce qu'elle a obtenu, condamnant par la même occasion l’État à verser 3000 euros à l'ANS. Ainsi, 500 supporters parisiens, 350 ultras et 150 autres sont attendus ce soir à la Beaujoire. Or, même si cette décision ne peut que ravir les fans de football qui veulent que les supporters de chaque équipe puissent se déplacer dans les autres stades, le fait que le public puisse rendre son équipe meilleure en poussant derrière elle n'est pas inconnu, et dans une contexte où Nantes se bat pour son maintien, cette autorisation n'est peut-être pas bien vue de la part de certains suiveurs des canaris.