Le FC Nantes a vécu un véritable cauchemar cet après-midi à la Beaujoire en s'inclinant lourdement face au FC Metz sur le score de 0-2. Cette défaite particulièrement douloureuse intervient dans un contexte crucial pour les deux équipes, puisqu'il s'agissait d'un match à six points qui définit une saison. Les supporters nantais peuvent désormais craindre le pire après cette prestation si terne, tant la performance collective des Canaris a été décevante. L'équipe de Luis Castro n'a jamais réussi à imposer son jeu face à des Lorrains bien organisés qui ont fait jeu égal avec leurs adversaires. Cette rencontre restera marquée par l'erreur fatale du gardien Alban Lopes, jusqu'alors performant, qui a offert l'ouverture du score aux visiteurs sur une sortie manquée. La défaite prend une dimension encore plus inquiétante quand on constate que même le dernier rempart nantais, habituellement fiable, commence à montrer des signes de faiblesse dans cette période délicate.
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La chute spectaculaire d'Alban Lopes
Le gardien nantais avait pourtant réalisé une prestation remarquable pendant plus de 80 minutes de jeu, multipliant les arrêts décisifs qui maintenaient son équipe dans la partie. Dès la 5e minute, il s'était illustré par un super arrêt sur une frappe de demi-volée de Touré de 25 mètres. Sa vigilance s'était encore manifestée à la 36e minute sur une frappe au ras du poteau de Sabaly, puis à la 63e et 72e minutes face aux tentatives de Diallo. Le portier des Canaris réalisait une grosse performance jusqu'à cette sortie ratée au devant de Sabaly qui a coûté le premier but. Cette erreur de jugement, totalement inhabituelle de sa part, a complètement changé la physionomie de la rencontre. Blessé lors de cette action malheureuse, Lopes a dû céder sa place à Carlgren à la 88e minute, symbolisant parfaitement l'effondrement nantais. Cette défaillance du gardien, pilier de l'équipe depuis le début de saison, illustre parfaitement les difficultés actuelles du club qui voit même ses cadres les plus fiables vaciller sous la pression.
Une attaque nantaise totalement impuissante
L'inefficacité offensive des Canaris constitue l'autre grand enseignement de cette rencontre catastrophique. Malgré quelques situations intéressantes créées, notamment par Abline qui reste encore et toujours l'attaquant nantais le plus dangereux, l'équipe n'a jamais réussi à concrétiser ses occasions. L'avant-centre nantais a pourtant eu plusieurs opportunités, avec une frappe pas assez appuyée à la 17e, une volée contrée à la 52e minute, et surtout cette tête manquée à la 77e minute alors que le service d'Amian était parfait. El-Arabi et Guirassy n'ont pas davantage pesé sur la défense messine, le premier peinant à se mettre en situation de tir tandis que le second, malgré sa technique évidente, s'est montré contaminé par la médiocrité ambiante. Les remplaçants Mohamed et Benhattab n'ont apporté aucune solution, ce dernier gâchant même une belle occasion sur corner en préférant contrôler et tenter un dribble plutôt que de frapper directement.
Une défense fragile malgré Awaziem
Si Awaziem s'est montré à la hauteur avec plusieurs interventions décisives et le seul Canari à son niveau, ses partenaires défensifs ont multiplié les approximations. Tati a vécu un véritable calvaire, particulièrement lors de cette fatidique 82e minute pendant laquelle il a commis deux grosses erreurs, se faisant d'abord prendre dans le dos par Sabaly puis ratant complètement son dégagement. Cozza a également déçu dans son couloir gauche, les Messins passant régulièrement dans son secteur, confirmant ses difficultés récurrentes cette saison. Seul Amian a apporté quelques satisfactions avec notamment un superbe centre pour la tête d'Abline à la 77e, mais cela n'a pas suffi à compenser les carences collectives. Cette fragilité défensive, couplée à l'inefficacité offensive, dessine un tableau particulièrement sombre pour l'avenir immédiat du FC Nantes.
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