Moses Simon a brillé par son absence dimanche dernier lors du match nul face au FC Metz (0-0). L’ailier nigérian semble indispensable à une équipe en panne d’inspiration dès qu’il manque à l’appel.
Face à une équipe pourtant classée dans le bas de tableau, Nantes n’a pas réussi a trouvé la solution et a affiché une bien pâle figure. De toute évidence, il manquait quelque chose pour que les attaques des Canaris soient plus nombreuses, plus tranchantes, plus incisives, et ce quelque chose se trouve être le joueur Moses Simon.
Le petit attaquant (1m70) originaire de la ville de Jos, au Nigéria, apporte une véritable plus-value à la formation d’Antoine Kombouaré cette saison. Ne se distinguant pas par des statistiques impressionnantes (3 buts depuis le début de la saison), l’ailier est tout même indispensable à l’attaque nantaise (7 passes décisives). Créateur de jeu, il allume sans cesse des brèches dans les défenses adverses et dynamise véritablement chaque attaque des Bretons.
Petit, vif et rapide, il part souvent dans le dos des défenseurs et n’hésite pas à provoquer aux abords de la surface. Le nigérian, pisté par plusieurs clubs, plaît tant par sa technique que par sa rapidité, sa vitesse de pointe dépassant les 33 km/h. Ainsi, ses qualités de percussion se combine parfaitement avec la finition de Kolo-Muani et la grinta de Ludovic Blas, formant ainsi un trio offensif dont il est difficile de se passer.
Antoine Kombouaré a donc pu mesurer l’importance de son attaquant lors du triste match nul sur la pelouse de Metz, ainsi que son adjoint, qui déplorait après la rencontre : « Des absences préjudiciables ? On connaît la qualité de Moses Simon qui peut faire des différences en un contre un, Pour faire plus mal offensivement, il manquait de la précision et un garçon qui puisse faire des différences dans le un contre un. (propos rapportés par le site Tribune Nantaise). »