Ce vendredi, le choc n’était pas seulement sur le terrain entre les joueurs nantais et marseillais. En tribunes, la situation est devenue chaotique ce qui pourrait profiter…aux supporters nantais.
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Ce n’est un secret pour personne, la relation entre les ultras de la Brigade Loire et le service de sécurité est au plus bas. Le nouveau Directeur de la Sûreté et de la Sécurité David Amaré n’y est pas pour rien. Ce dernier tente à tout prix depuis plusieurs matchs de faire interdire à la Brigade Loire son matériel d’animation, sa passerelle en tribune, son support pour sa bâche…sans y parvenir. Pour la réception de l’Olympique de Marseille, M.Amaré a retenté son coup en exigeant l’interdiction de tout le matériel des ultras de la Tribune Loire. Ces derniers ont répliqué par un communiqué annonçant qu’ils ne se plieraient pas à ces interdictions injustes. Avant la rencontre, ils ont défilé pacifiquement pour protester, et sont parvenus à entrer dans le stade avec tout leur matériel. Cerise sur le gâteau, des banderoles à l’encontre de David Amaré ont été déployées.
Un tournant majeur pendant la rencontre
Pendant le match, un jeune supporter de l’OM, vêtu d’un maillot de son club a été violemment pris à partie par des supporters nantais (l’évènement ne s’est pas déroulé en tribune Loire), tout comme son père qui était habillé de manière neutre. Jets de projectiles, crachats, insultes, les supporters nantais ont fait vivre un enfer au père qui essayait tant bien que mal de protéger son enfant. Ce dernier a ainsi été victime d’un infarctus, qui a été traité avec une extrême lenteur selon les témoignages des présents sur place. Et cela pourrait coûter très cher à David Amaré. Trop obnubilé par les ultras de la Tribune Loire, ce dernier n’était pas au PC sécurité et n’est donc pas intervenu dans ces évènements qui ont duré près de trente minutes. Le père s’en est finalement sorti de peu, mais le drame n’était pas loin. Une telle négligence ne passe pas inaperçue, et de nombreux supporters réclament logiquement l’éviction de David Amaré.