La saison est difficile pour les Canaris et elle ne semble pas aller en s’améliorant. Après des matchs compliqués, un joueur a également été écarté par le président du club.

Pour gagner il faut une cohésion de groupe. Lorsque celle-ci s’effrite, c’est le collectif qui en paye le prix. Alors que les Nantais tentent encore de trouver un rythme en ce début de championnat, un événement non-footballistique est survenu, qui ne devrait pas beaucoup aider l’équipe. En effet selon les informations de Ouest-France, Fabien Centonze aurait été mis à pied une semaine par son président, Waldemar Kita.

Le défenseur est accusé de s'être montré irrespectueux envers l’équipe technique du FC Nantes. Une attitude qu’il aurait également eue à l’égard de son entraîneur Pierre Aristouy qui lui aurait valu les foudres de son supérieur. De son côté, Fabien Centonze en a profité pour réagir par l’intermédiaire de son avocat et dément toute forme de responsabilité : « Cet été, le FC Nantes a refusé une offre de Rennes pour Fabien, car le club nous a dit qu’il comptait sur lui, nous a dit du bien de lui et que c’était un joueur exemplaire […] aujourd’hui, la direction du club lui soumet des offres inintéressantes et lui fait payer le fait de les refuser. C’est une forme de harcèlement. On demandera très vite sa réintégration. » A-t-il déclaré.

Journées orageuses à Nantes

La nature de la pomme de discorde entre le joueur et son club, ce sont les envies de départ de celui-ci. Arrivé l’an passé de Metz, le défenseur a manifesté durant le mercato des envies de départ. Celui-ci aurait par ailleurs été dans le viseur de Rennes. Cependant son club, n'étant pas parvenu à s'entendre avec son voisin a finalement décidé de le garder. Un choix qui n’aurait pas été du goût de l’intéressé et qui est la cause du litige. Une situation qui n’est pas nouvelle puisqu’il y a quelques semaines, Jean-Charles Castelleto avait purement et simplement refusé de jouer pour des raisons similaires. Pas de quoi aider le FC Nantes dans une situation d’ores et déjà très compliquée. Des conflits qui ne vont pas aider les Canaris à la reprise, eux qui affronteront dès le 17 septembre deux candidats dans la course au maintien : Clermont puis Lorient.