Le FC Nantes s'apprête à retrouver l'un de ses éléments les plus expérimentés en la personne de Francis Coquelin, absent des terrains depuis plusieurs mois en raison d'une blessure persistante aux ischio-jambiers. Dans un contexte où les Canaris traversent une période particulièrement délicate en championnat, le retour de l'ancien international français constitue une véritable bouffée d'oxygène pour Ahmed Kantari, le nouvel entraîneur qui vient de prendre les rênes de l'équipe. Cette renaissance sportive intervient à un moment crucial, juste avant le match de Coupe de France contre Concarneau, une rencontre qui pourrait marquer le début d'une nouvelle ère pour le club nantais. Le milieu de terrain de 33 ans, qui avait même envisagé de mettre un terme à sa carrière durant cette période difficile, représente désormais un atout majeur dans la reconstruction de l'effectif. Son expérience et sa connaissance parfaite de la maison nantaise en font une ressource précieuse pour stabiliser un groupe en quête de repères et de leadership sur le terrain.
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Un retour progressif après des mois de galère
La blessure de Francis Coquelin s'est révélée être un véritable calvaire qui a marqué profondément le joueur tant sur le plan physique que psychologique. "C'était une blessure au niveau des ischio-jambiers que j'ai traînée pendant pas mal de temps. Cela n'a pas été simple", confie-t-il avec une sincérité touchante dans les colonnes d'Ouest-France. Cette période d'absence forcée de trois mois a été d'autant plus difficile à vivre que l'équipe nantaise enchaînait les contre-performances en championnat, laissant le milieu de terrain dans une frustration totale. Le processus de guérison a nécessité une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes du club, impliquant des discussions régulières avec le staff médical et l'encadrement technique. "Là, on est dans une bonne phase, il y a un bon dosage. On discute beaucoup avec toutes les parties, que ce soit avec le coach, avec le staff médical", explique Coquelin, soulignant l'approche méthodique adoptée pour son retour. Malgré cette progression encourageante, l'ancien joueur d'Arsenal reste réaliste quant à son état de forme actuel, admettant qu'il n'est pas encore à 100% de ses capacités après une si longue période d'inactivité.
Une remise en question profonde et salutaire
L'éloignement forcé des terrains a provoqué chez Francis Coquelin une introspection profonde qui l'a mené jusqu'aux portes de la retraite sportive. "Arrêter, je vais être honnête avec vous, ça m'a traversé l'esprit", avoue-t-il sans détour, révélant l'ampleur de sa détresse durant cette période sombre. Cette crise existentielle s'est nourrie de la frustration de voir son équipe en difficulté sans pouvoir apporter sa contribution sur le terrain, une situation particulièrement douloureuse pour un compétiteur de son calibre. Cependant, les échanges avec ses proches et l'entourage du club ont permis de le ramener à la raison, lui rappelant qu'il avait encore des choses à prouver et à apporter au football. Cette période de réflexion l'a également amené à questionner la responsabilité collective des joueurs dans les mauvais résultats de l'équipe. "Je pense que chaque joueur doit aussi balayer devant sa porte. On doit tous se regarder dans le miroir, faire son introspection et se demander : est-ce que j'ai fait le maximum au quotidien pour que le club s'en sorte ?", déclare-t-il avec une maturité qui témoigne de son évolution personnelle durant cette épreuve.
Un message d'espoir pour l'ère Kantari
Désormais tourné vers l'avenir, Francis Coquelin se positionne comme un soutien inconditionnel du nouveau projet porté par Ahmed Kantari, tout en appelant à la patience et à l'unité collective. Son statut particulier de joueur ayant très peu joué en première partie de saison lui confère une perspective unique sur la situation du club. "Vu le nombre de matchs que j'ai joués sur la première partie de saison, on peut me considérer comme une recrue", plaisante-t-il, soulignant paradoxalement l'opportunité que représente son retour pour l'équipe. Il met également l'accent sur l'importance de ne pas tout attendre du prochain mercato hivernal, estimant que les solutions se trouvent d'abord au sein de l'effectif actuel. "Il ne faudra pas s'appuyer que sur les recrues. Je ne pense pas que les dirigeants vont ramener 25 joueurs au mercato", analyse-t-il avec pragmatisme, appelant chaque membre du groupe à élever son niveau de performance pour accompagner les éventuelles nouvelles recrues dans cette seconde partie de saison cruciale.
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