Ils semblaient entamer une phase de crise inquiétante, ils ont finalement réussi ce qu’aucune autre équipe n’avait réussi cette saison. Pour la première fois depuis le mois d’août, Nice a perdu un match de championnat, et pour la première fois, ils ont encaissé le premier but d’une rencontre. Si la victoire a finalement été acquise grâce à la plus petite des marges, elle aurait pu être doublée si l’arbitre était revenu sur une situation plus que litigieuse.
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L’OGC Nice demeurait encore avant le coup d’envoi comme la dernière équipe d’Europe à être invaincue en championnat. Ce soir, alors que le FC Nantes venait de changer d’entraîneur pour nommer un Jocelyn Gourvennec ardemment hué en avant-match, les Canaris ont sans doute réalisé la plus grande performance de leur saison. Effet de surprise réussi pour l’ancien coach lillois ou méforme de bon augure pour Nantes, la victoire leur revient au cœur d’une soirée mouvementée sur et en dehors du terrain.
Un exploit qui aurait pu être encore plus grand
Certes, la victoire contre l’OGC Nice de Farioli apparaît comme un exploit à noter tant la tâche paraissait inaténiable à mesure que la saison avançait. Cependant, les Nantais ont bien cru assister à une injustice leur coûtant la victoire finale en seconde période. En effet, alors que la ballon du 2-0 se dirigeait tout droit vers le but niçois, trompant la vigilance de Bulka une seconde fois, Pablo Rosario s’est interposé en mettant la main afin de sortir cette occasion.
Au moment du coup de sifflet final, bien que la victoire soit revenue aux Nantais, le sentiment d’injustice n’en reste pas moins une réalité pour des Canaris qui espèrent que de telles décisions ne se reproduisent pas à l’avenir.
Dans un contexte où un supporter nantais a subi une attaque au couteau aux abords du stade, la soirée de liesse prend des allures de joie plus mesurée. Sportivement, le contrat est rempli et aurait pu dépasser les attentes, mais l’encre n’a pas fini de couler quant aux événements du soir à la Beaujoire.