Le FC Nantes, club historique de la Ligue 1, fait face à une situation financière préoccupante qui soulève de nombreuses interrogations quant à son avenir. L'audition de mi-saison devant la DNCG, l'instance de contrôle des finances des clubs professionnels, met en lumière les défis auxquels le club doit faire face, notamment en raison de la baisse drastique des droits télévisés.
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Une masse salariale trop élevée malgré les efforts
Lors de la saison précédente, le FC Nantes affichait des recettes d'environ 80 millions d'euros, dont 30 millions provenant des droits TV. Cependant, avec la nouvelle donne financière, le club ne perçoit plus qu'environ 6 millions d'euros de droits TV, ce qui a contraint le propriétaire Waldemar Kita à réinjecter entre 35 et 40 millions d'euros dans les caisses du club. Malgré une baisse de la masse salariale annoncée en juin, celle-ci reste jugée trop élevée par la DNCG, d'autant plus que le club a souhaité ne pas trop vendre l'été dernier.
Des efforts supplémentaires à venir
Face à cette situation, il est fort probable que la mesure d'encadrement de la masse salariale soit maintenue par la DNCG, en attendant de nouveaux efforts de la part du club. Ceux-ci pourraient passer par des ventes de joueurs, notamment ceux arrivant en fin de contrat comme Nicolas Pallois ou Florent Mollet. Les prochains mercatos seront donc cruciaux pour le FC Nantes, qui devra trouver un équilibre entre la préservation de son effectif et l'assainissement de ses finances.
Un avenir incertain
Malgré les efforts déjà consentis, l'avenir du FC Nantes reste incertain. Les décisions de la DNCG et la capacité du club à se conformer aux exigences financières dicteront la suite des événements. La gestion rigoureuse des finances sera primordiale pour assurer la pérennité du club et lui permettre de retrouver une stabilité durable.