Dominés pour la deuxième fois de la saison samedi à Saint-Étienne, les hommes de David Guion ont perdu leur place de leader ce week-end. Si l’heure n’est pas à la crise, un joueur cependant est pointé du doigt depuis le début de saison, le brésilien Fransergio.
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La saison de Ligue 2 avait très bien commencé pour les Girondins de Bordeaux, mais pourtant. Invaincus après 4 journées, les hommes de David Guion n’avaient également pas encaissé le moindre but, avant de connaître leur première déconvenue face à Guingamp (0-1). Si Bordeaux s’était bien rattrapé, avec un succès 4-0 face à Quevilly-Rouen Métropole, puis un autre 1-3 sur la pelouse du Paris FC, le club a vécu sa seconde défaite de la saison ce samedi. Battus à Saint-Étienne 2-0, les Girondins ont perdu leur place de leader au profit de Sochaux. Mais avec 14 points en 8 rencontres, à seulement 2 points de la tête pas de quoi s’affoler non plus.
Mais un joueur en particulier est critiqué vivement pour son rendement à Bordeaux depuis le début de saison : le milieu brésilien Fransergio. Auteur d’une prestation compliquée face aux Verts, sa place de titulaire est pour beaucoup une incompréhension.
Du déchet à la passe
Le doyen du très jeune effectif bordelais, âgé de 31 ans, a en effet réalisé un match loin d’être parfait à Geoffroy-Guichard. Seulement 69% de passes réussies (33/48), une seule passe en profondeur réussie sur 7, une faute et 15 pertes de balles, Fransergio n’a pas apporté grand-chose au jeu des Girondins. Pire encore, alors qu’il a disputé l’intégralité de 7 rencontres de Ligue 2, ses statistiques ne sont pas à la hauteur des attentes.
S’il affiche une moyenne de 81% de passes réussies, celles dans le camp adverses sont compliquées malgré la domination des siens (68%), tout comme les passes longues (41%). Quant au duels, il en gagne moins d’un sur deux (43%), dont seulement 40% au sol. Alors qu’il perd en moyenne plus de 10 ballons par matchs (pour une cinquantaine de touches), il se rend également coupable de plus d’une faute par rencontre. La colère et l’incompréhension de certains semblent donc légitimes, reste à savoir maintenant si David Guion le cantonnera sur le banc lors de la prochaine rencontre, samedi prochain (15h) face à Dijon.