LdC : Barça, Real, Atlético, la faiblesse des clubs espagnols

La deuxième journée de Ligue des Champions a rendu son verdict ce mercredi soir et le bilan est loin d’être radieux pour les formations espagnoles. Cette semaine, seul l’Atlético de Madrid est sorti vainqueur sur cinq équipes en course. L’époque où le football européen était outrageusement dominé par les Ibériques semble révolu, tandis que la Liga peine à briller dès les poules.

Illustration : "LdC : Barça, Real, Atlético, la faiblesse des clubs espagnols"
© iF2is via Twitter

L’époque où la Supercoupe d’Europe voyait s’affronter Séville, Barcelone et Madrid année après année paraît bien loin. Le Real Madrid était parvenu à se hisser dans le dernier carré de la C1 l’an passé, mais était bien la seule équipe à faire parler du football espagnol au-delà du mois d’avril. L’Atlético n’est plus au rendez-vous depuis 2016 et sa finale face au Real, les Merengues ont passé le flambeau depuis 2018 et leur victoire face à Liverpool, tandis que le FC Barcelone sombre contre les cadors depuis sa victoire finale en 2015, il y a déjà 6 ans.

2 victoires en 10 matchs

Cette saison, les cinq équipes en compétition sont Villarreal, le Séville FC, l’Altético de Madrid, le FC Barcelone et le Real Madrid. Lors des deux premières journées de compétition, seules deux petites victoires sont à relever jusqu’alors. La première a été acquise par le Real Madrid face à l’Inter Milan (1-0), et la seconde, par l’Atlético de Madrid cette semaine face à l’AC Milan (2-1). Villarreal porte un bilan d’un nul et une défaite, le Séville FC reste sur deux nuls, tandis que le Barça fait figure de mauvais élève avec ses deux défaites au compteur.

Alors que l’an passé, le Real Madrid était le seul représentant espagnol dans le dernier carré de la compétition, une telle situation n’était plus arrivée depuis 2007, soit 14 ans. Aujourd’hui, l’affaiblissement de la Liga paraît bien réel. Les départs des stars telles que Cristiano Ronaldo, Lionnel Messi, ou Sergio Ramos y ont naturellement contribué, mais les clubs moins prestigieux sont aussi impactés. Les pépites formées de l’autre côté des Pyrénées sont tentées par des expériences en Allemagne ou en Angleterre à l’image de Marc Roca, transféré de l’Espanyol Barcelone au Bayern Munich en 2020 alors que les cadors espagnols voulaient le recruter. Cette année, le départ de Bryan Gil, grand espoir du Séville FC pour Tottenham, alors qu’il n’avait que très peu porté le maillot andalou, peut-être cité également.

Nul doute que l’Espagne n’est plus maître en Ligue des Champions. Malgré des qualités parfois indéniables, les clubs de Liga ne rivalisent plus aussi bien avec les formations les mieux préparées dû notamment, à un fort manque d’attractivité. Une élimination d’un cador est-elle à prévoir dès les phases de poules ?