LdC : les adversaires potentiels du PSG en huitième de finale

Deuxième de son groupe après avoir buté sur Leipzig puis été défait à Manchester City, le PSG de Lionel Messi et Kylian Mbappé se tourne désormais vers les huitièmes de finale. Focus sur ses adversaires potentiels.

Illustration : "LdC : les adversaires potentiels du PSG en huitième de finale"

Les pires tirages

Machine à scorer et défense imperméable, le Bayern Munich ressemble beaucoup à l'équipe ultime. Car même privés de certains éléments pour cause de COVID, les hommes de Julian Nagerlsmann ont réussi à obtenir 18 points en six matches face au Benfica, à Barcelone et au Dinamo Kiev. Portés par un Robert Lewandowski stratosphérique et privé du Ballon d'Or, les Allemands représente le pire tirage possible. Dans la catégorie des équipes à six victoires en autant de rencontres, on retrouve Liverpool. Placés dans le groupe de la mort avec l'Atlético Madrid, Milan et Porto, les Reds ont marché sur tous leurs adversaires avec un froid réalisme offensif, et le retour de Virgil Van Dijk a enfin permis de stabiliser leur défense, faisant d'eux l'une des meilleures formations d'Europe à l'heure actuelle. Enfin, le Real Madrid a dominé de la tête et des épaules sa poule, face notamment au champion d'Italie en titre l'Inter Milan. Cependant, les coéquipiers de Karim Benzema ont montré qu'ils pouvaient avoir des moments d'absence et des matches sans, comme on a pu le voir à Santiago Bernabeu face au modeste Sheriff Tiraspol.

Le tirage piège

Si sur le papier, l'Ajax Amsterdam n'a pas la pléthore de stars du Paris Saint-Germain ou sa densité d'effectif, nul doute que les Ajacides sont probablement le plus gros piège de cette édition. Invaincu et toujours victorieux lors de ses six rencontres face à Dortmund, au Sporting et au Besiktas, l'Ajax est porté par le meilleur buteur de la compétition Sébastien Haller, auteur de dix buts et nouveau co-recordman de buts pour un joueur en phase de poule de la compétition.

Les tirages abordables

L'arrivée de Ralf Rangnick sur le banc de Manchester United a certes fait du bien au Red Devils, mais leur structure reste encore bancale, et leur première place du groupe F devant Villarreal, l'Atalanta et les Young Boys ne tient que sur le fait que les trois autres équipes se sont souvent neutralisées. Après, reste à voir si les ambitions du club sur le mercato hivernal se concrétiseront à Manchester, ce qui pourrait changer la donne. Enfin, la Juventus Turin n'est plus le bloc imperméable qui effrayait l'Europe ces dernières années. Effritée, malmenée, balayée même par Chelsea à Stamford Bridge, cette équipe italienne ne doit son salut qu'à la prestation exceptionnelle du Zénith contre Chelsea lors de la dernière journée.