Ce huitième de finale retour de Ligue des Champions s’annonçait comme l’un des plus indécis tant les deux équipes se ressemblaient. Au terme d’un match disputé et tactique, ce sont les Espagnols de Villarreal qui s’avanceront vers le prochain tour. La Juventus paie une planification sportive bien trop brouillonne pour avoir des chances de retrouver une vieille dame flamboyante. Le score sévère en témoigne (0 - 3).
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Cette entame de match est le lieu d’une bataille tactique de tout instant. D’un côté, nous avons les Espagnols de Villarreal qui essaient de jouer avec une grosse possession de balle en attaque placée. De l’autre, les Italiens de la vieille dame jouent en attaque rapide en essayant de mettre sur orbite ses avants-centres.
C’est la Juventus qui mène les débats sur cette première mi-temps. En matière d’occasions franches, sans un Geronimo Rulli des grands soirs, le tableau d’affichage serait bien plus conséquent pour les Espagnols. Vlahovic, Morata à plusieurs reprises n’ont pas réussi à faire trembler les filets.
Plus la première période avance, plus l’on sentait que les deux équipes se craignaient. On ne veut pas prendre de risques, car on sait que la puissance offensive en face peut faire des dégâts à tout moment. Les joueurs d’Emery ont très rapidement opté pour de la transition rapide. L’arbitre de la rencontre renvoie tout le monde aux vestiaires sur ce score nul et vierge. Rien n’est encore joué et la seconde période risque de voir les deux blocs laisser plus d’espaces.
Au retour des vestiaires, le match tombe dans un faux rythme sur les dix premières minutes. Beaucoup de déchets techniques, trop peu de velléités offensives. C’est Rabiot qui nous sort de cette torpeur en tentant d’aller chercher plus haut. La Juve est plus présente, sans pour autant apporter un danger net sur la cage de l’Argentin. Villarreal, elle, semble vouloir laisser venir les Italiens et procéder en contre-attaque. Emery décide de lancer son buteur Gerard Moreno pour garder les ballons devant. Une minute seulement après son entrée, le sous-marin jaune part en contre, Coquelin est fauché, après le visionnage de la VAR, penalty logique. Gerard Moreno ne se fait pas prier, en tant que grand goléador le transforme. Villarreal réussit le hold-up sur cette deuxième mi-temps. La Juve va devoir se faire violence et créer beaucoup plus. L’entrée de la Joya doit permettre d’y remédier.
Le football, c’est l’efficacité dans les deux surfaces, et ça le sous-marin jaune l’a parfaitement compris et appliqué. Sur un corner, c’est Pau Torres qui qualifie quasiment son équipe pour le tour suivant.
Complètement déboussolés, les Juventini craquent encore une nouvelle fois. Quelle entrée de Moreno qui sait gérer les transitions avec calme. Il pousse De Ligt à se sacrifier. Nouveau penalty, Danjuma s’élance et scelle l’issue de la rencontre.