Ce mardi, le Sheriff Tiraspol s'est imposé sur la pelouse de Santiago Bernabeu, sa deuxième victoire en deux matchs. Un succès qui lui permet de croire à une improbable qualification pour les huitièmes de finales. Retour sur ces "petits" clubs qui ont su tirer leur épingle du jeu.
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                            La Gantoise 2015-2016 : l'opportuniste
Placés dans le groupe H en compagnie de Lyon, de Valence et du Zénith St-Pétersbourg dans un groupe aux allures de poule d'Europa Ligue, La Gantoise a su saisir sa chance en passant notamment par une intransigeance de tous les instants à domicile. Tenant en échec Lyon à 9 contre 11 pendant une bonne partie de la rencontre, les Belges ont cédé par deux fois ensuite en Russie et à Valence, jouant à chaque fois de malchance. Mais leur deuxième moitié de campagne s'est avérée parfaite, bonifiée par trois succès en trois rencontres contre Valence (1-0), à Lyon (1-2) et contre le Zénith (2-1). Au final, les coéquipiers du Rémois Thomas Foket ont profité de la neutralisation de Valence et Lyon pour s'offrir la deuxième place du groupe, avant de céder avec les honneurs en huitième de finale contre Wolfsburg (2-3, 0-1).
Besiktas 2017-2018 : la maîtrise
Dans une poule avec le champion de France et demi finaliste de Ligue des Champions en titre, l'AS Monaco, mais également le dauphin du championnat d'Allemagne (RB Leipzig) et le double vainqueur européen (FC Porto), le Besiktas apparaissait comme l'adversaire le plus abordable pour les trois autres équipes du groupe. Pourtant les Turcs vont réaliser le quasi sans faute, avec quatre victoires et deux nuls en six rencontres. Avec trois victoires à Lisbonne (1-3), à Leipzig (1-2) et à Monaco (1-2), ce sont les performances remarquables des Stambouliotes à l'extérieur qui permettrons au Besiktas de finir confortablement leader de son groupe. Une première place peu vernie, puisque les coéquipiers de Cenk Tosun ont du faire face au Bayern Munich, second du groupe B derrière le PSG, en huitième de finale.
Atalanta Bergame 2019-2020 : le miracle
Jamais un club avec trois défaites lors de ses trois premiers matches de poule de s'était qualifié. C'était la situation de l'Atalanta pour sa première en Ligue des Champions, après trois défaites contre Zagreb (0-4), contre Donetsk (1-2) et contre Manchestere City, l'ogre du groupe (1-5). Pourtant, au prix d'une phase retour sensationnelle, avec un beau nul contre City (1-1), puis deux succès face aux Croates (2-0) et aux Ukrainiens (3-0), l'Atalanta devient le premier à réaliser cet exploit, profitant des maigres résultats de ses deux concurrents directs pour finir derrière les Skyblues.
APOEL Nicosie 2011-2012 : pour l'histoire
Chypre, Malte, Irlande... D'ordinaire les clubs provenant de ces pays là sont destinés à se faire corriger six fois lors de leurs rares passages en Ligue des Champions. Mais un bug dans la matrice, une anomalie, peut parfois arriver, ce qui rend le football si beau. Placés dans un groupe avec Donetsk, le Zénith et Porto, l'APOEL va commencer par glaner une première victoire à domicile, face à un Zénith à 10 contre 11. Une simple erreur de parcours pour les Russes, dirions nous. Mais les Chypriotes vont ensuite ramener deux points de leurs déplacements à Porto et au Shakhtar, portant leur total à cinq après trois journées. Puis, un succès contre Porto et un nul contre St-Pétersbourg vont parachever l'idylle de Nicosie, les hissant à la première place du groupe. Derrière, les coéquipiers du brésilien Ailton vont poursuivre le rêve en éliminant l'Olympique Lyonnais (1-0, 0-1 tab) avant de s'incliner contre le Real Madrid (0-2, 2-5). Le petit pouçet Nicosie dans le final 8, un modèle à suivre pour Tiraspol ?