Dès le début de la rencontre entre l’AS Saint-Étienne et les Troyens de l’ESTAC, les hommes de Bruno Irles ont trouvé le chemin des filets. Dans un stade Geoffroy-Guichard qui ne cesse de pousser en faveur de son équipe, les Verts ont failli se procurer l’opportunité pour revenir au score. Khazri aurait-il dû se voir accorder un pénalty ?
L’ambiance à Saint-Étienne s’est rapidement montrée à la hauteur de l’événement en ce vendredi soir. Les deux équipes présentes sur la pelouse jouent leur place en Ligue 1, et savent à quel point ce match est important. La balle de l’égalisation semblait à portée pour Wahbi Khazri, mais le numéro 10 des Verts n’a pas convaincu l’arbitre de siffler le pénalty sur son action. Était-ce une erreur ?
Un contact insuffisant ?
Peu après la demi-heure de jeu, alors que les Troyens avaient réussi une offensive, Paul Bernardoni est parvenu à se saisir du ballon. Auteur d’une relance à la main rapide, il a permis à son équipe de se placer efficacement devant le but adverse en quelques foulées. Sur l’action suivante, Wahbi Khazri apparaît au duel avec un défenseur troyen, et chute alors dans la surface. Au ralenti, il est aisé de remarquer qu’un contact a bien lieu entre les deux hommes, mais le contact semble cependant très léger pour aboutir à la requête du joueur stéphanois.
L’appréciation de l’arbitre a en tout cas été dans ce sens, et aucun pénalty n’a été accordé. Malgré la bonne offensive du Tunisien, la situation ne semblait pas assez évidente, d’autant que le concerné a semble-t-il trop accentué sa chute pour entériner l’action. Menés à la pause, les joueurs de l’ASSE semblent proches de l’égalisation en termes de dynamique.