La 2e meilleure attaque de Ligue 1 était opposée à la 4e meilleure dans l’exercice. Un seul but a finalement été inscrit dans un match ouvert mais relativement frileux. Les conditions météorologiques étaient particulièrement mauvaises, mais dans le déluge de Bollaert, les Lensois l’ont bel et bien emporté.
Face à des Rennais maîtrisant globalement la possession du ballon sur les dix premières minutes, les Lensois se procurent une première occasion grâce à Kalimunedo, auteur de la première frappe du match obligeant le portier adverse à aller au sol pour arrêter le ballon. Malgré cette occasion franche en faveur des locaux, la première demi-heure se déroule surtout dans le camp lensois, alors que le côté droit des Rennais est outrageusement utilisé, notamment grâce à la vitesse de Lorenz Assignon.
À la demi-heure de jeu, Seko Fofana sollicite la défense du Stade Rennais, obligeant les adversaires à contrer sa frappe lourde en pleine surface, et ainsi soulager Dogan Alemdar sur sa ligne. Les dix minutes suivant cette action permettent aux Sang et Or de reposer le pied sur le ballon, proposant davantage de combinaisons, de frappes, mais le verrou ne saute pas d’un côté comme de l’autre sur le plan défensif. La mi-temps est sifflée sur ce score nul et vierge de 0-0. Les quelques approximations observées couplées à l’attitude quelque peu frileuse des deux équipes expliquent certainement le manque de but dans cette partie.
L’éclair est survenu sur le fil
Sur un rythme semblable à celui de la première période, les deux équipes imposent un rythme intense lors des phases d’attaque qu’elles ont à gérer. Gaëtan Laborde, à la 57e minute, croît même ouvrir la marque, mais il est rapidement signalé en position de hors-jeu, effectivement placé dans le dos de la défense lensoise. C’est sous une pluie battante que le match se poursuit, favorisant encore davantage les approximations techniques et les fautes directes entre les joueurs sur la pelouse. Peu de frappes sont à signaler malgré de beaux mouvements conclus par les Lensois devant le but breton et un scénario qui n’a de cesse de se retourner.
Après des phases difficiles négociées de part et d’autre de la pelouse, c’est Wesley Saïd qui finit par trouver le chemin des filets, héritant, à une minute de la fin du temps réglementaire, d’un centre parfaitement exécuté de Jonathan Clauss sur le côté droit. Cette victoire cruciale permet à Lens de repasser à la 4e place provisoire, mettant Rennes à la merci des adversaires directs.