La Ligue 1 en est pour beaucoup d’équipes, au 20e chapitre des 38 au total. Alors que l’incertitude demeure à tous les étages, notamment quant aux clubs qualifiés pour les compétitions européennes en fin de saison, le classement actuel aurait pu être bien différent à quelques détails près. Pourquoi Lille est en sous-régime ? Pourquoi Metz pourrait faire encore pire ? Voici quelques explications.
Depuis le début de la saison, le LOSC déçoit au regard de ce que cet effectif a pu produire lors de la saison passée. Championne de France en titre, l’équipe orpheline de Christophe Galtier semble manquer de caractère au contraire par exemple de l’OGC Nice, nouvelle formation du coach français. À d’autres échelons, le FC Metz, le FC Lorient, et l’AS Saint-Étienne sont en difficulté, malgré des matchs parfois perdus cruellement. Dans les faits, quelles équipes sont à leur place, et lesquelles sont en plein surrégime ?
Des expected points bien différents de la réalité
Pour découvrir quel devrait être le classement de Ligue 1 une fois recalculé, il est important de comprendre ce que représentent les expected points. Lors de chaque match, les équipes se procurent des occasions plus ou moins dangereuses, qui ont plus ou moins de chances de donner lieu à un but. Parfois, les joueurs manquent des occasions faciles, mais inscrivent des buts inespérés. En fonction de la qualité des occasions créées, les formations terminent leur match avec un nombre d’expected goals, soit, le nombre de buts qu’elle aurait dû réellement marquer.
Finalement, si l’on se réfère à ce classement fictif, en fonction des occasions que les équipes auraient dû convertir en buts, on note la présence du LOSC sur la 2e marche du podium au lieu de leur 8e place actuelle. Marseille, en réalité 3e, ne serait que 8e si l’équipe de Sampaoli avait encaissé toutes les frappes sauvées in extremis par exemple. En bas de tableau, Metz serait dernier, et Saint-Étienne ne serait que 18e.
Alors que les expected points ne suffisent pas à analyser une équipe dans son entièreté, ils permettent de remarquer quelles formations sont les plus réalistes, lesquelles sont en surrégime, et lesquelles manquent de chance vis-à-vis des occasions subies. Une piste pour remonter au classement chez les équipes les plus mal placées ?